T'heim met le paquet, la marque made in Alsace se lance dans la commercialisation de boxers

"On a mis le paquet pour le vôtre", le slogan de lancement annonce la couleur. T'heim, la marque de vêtements made in Alsace commercialise sa gamme de boxers, entièrement fabriqués dans la région. Pour le fondateur de la marque, Jérôme Seeholtz, l'aventure démarrée en 2021 continue.

C'est le petit nouveau, made in Alsace lui aussi évidemment, avec ses motifs régionaux lui aussi, le boxer de chez T'heim est disponible sur la plateforme de vente depuis la fête des pères. "On voulait lancer la gamme pour Noël dernier mais on a eu des imprévus comme des soucis d'approvisionnement. Pour la fête des pères, c'est très bien aussi !", se réjouit Jérôme Seeholtz, le fondateur de la marque.

Bleu nuit, agrémenté de petits bretzels ou de knacks, le boxer 100% alsacien a nécessité de longues heures de réflexion. "Il fallait que la coupe soit bonne, que l'élastique soit parfaitement ajusté, que le modèle convienne à toutes les morphologies, bref ça a été super technique !", explique Jérôme Seeholtz.

Fondée en mai 2021, T'heim proposait jusque-là des t-shirts, des sweats, des shorts mais pas encore de sous-vêtement. "Nous avons mis en place un partenariat avec Labonal, la marque de chaussettes alsaciennes, qui a récupéré quelques-uns de nos dessins sur ses modèles. Alors on s'est dit pourquoi pas faire des sous-vêtements et on s'est lancé."

Contexte inflationniste compliqué

On, parce que même si Jérôme Seeholtz est seul à bord de T'heim pour l'instant, il travaille avec les ateliers d’insertion professionnelle, au fil d’Altaïr, installés à la Meinau. Ce sont eux qui fabriquent les vêtements et les fameux boxers. "On grandit ensemble, parce qu’au départ de notre collaboration, ils faisaient uniquement des masques, ils se diversifient en même temps que moi", indique l'entrepreneur de 37 ans.

Après plus de 10 ans passés dans l'industrie de la mode, au marketing et à la communication, le natif de Dahlenheim dans le Bas-Rhin veut trouver du sens dans ce qu'il fait. On est au lendemain du confinement, et prouver que l'on peut produire localement des vêtements s'impose à lui. "C'est un véritable challenge de produire en France et aussi de faire comprendre le prix, qui est évidemment plus cher, au consommateur. Le contexte n'est pas simple, la guerre en Ukraine, l'inflation mais je reste optimiste !"

Au point de déjà penser au lancement de la prochaine gamme. "Des joggings, parce que je veux vraiment que T'heim devienne une marque homewear, des vêtements dans lesquels on se sent bien et que l'on porte à la maison". Avec bretzels et knacks évidemment.