L'opération s'intitule "Earth Hour". Cette mobilisation citoyenne et internationale encourage les particuliers et les entreprises à éteindre les lumières électriques non essentielles pendant une heure le samedi 25 mars à 20h30. Bonne élève engagée, la Ville de Strasbourg a décidé de commencer un jour plus tôt.
"Eteins la lumière"...plus qu'un titre d'Axel Bauer, c'est une injonction fortement recommandée par ces temps d'inflation énergétique. Elle est également d'actualité puisque ce week-end se déroule partout dans le monde l'opération Earth Hour. Depuis 16 ans, le WWF propose aux institutions, aux entreprises et aux particuliers d'éteindre la lumière pendant une heure symbolique ce samedi 25 mars 2023 à 20h30.
Emboîtant le pas à cette initiative mondiale, la Ville de Strasbourg tournera l'interrupteur de certains bâtiments et ouvrages de la capitale alsacienne dès ce vendredi 24 mars à 20h30. Il s'agit :
- du pont André Bord
- du pont Beatus Rhenanus
- des grues de la presqu'île Malraux
- de l'Hôtel de Ville
- du mess des sous-officiers
- du bâtiment de l'ENA
- du centre administratif
Le barrage Vauban et les ponts couverts seront, quant à eu eux, éteints à compter du samedi 25 mars 2023 à 20h30.
Symbolique...mais pas tant que cela
Depuis l'automne 2022, la Ville de Strasbourg éteint une centaine de bâtiments publics afin de réduire et limiter les nuisances lumineuses. Jeanne Barseghian, la maire de la commune, se dit satisfaite de cette première étape : " On s’était fixé un objectif de moins 10% l’hiver dernier. L’objectif est non seulement atteint mais il a été dépassé car nous avons réduit nos consommations énergétiques gaz et électricité de 27%. Si l’on intègre que l’hiver était relativement doux et qu’on compare avec une année plus froide, il serait plus juste de dire que nous avons réduit de 15% notre consommation".
Ce 25 mars marque le début du déploiement d'une autre étape : l'extinction des éclairages, des rues et des espaces publics entre 1h et 5h du matin. La première magistrate précise : "Il ne s'agit pas de tout éteindre. En dehors du centre-ville, du quartier gare et des axes structurants de la ville, c’est la moitié des points lumineux qui seront éteints".
Strasbourg doit voir encore plus loin car, quoiqu'il arrive, il lui faudra réduire de 40% la consommation de l'éclairage public pour respecter le plan climat dans lequel elle s'est engagée.