Féminicide à Wissembourg : l'ex-compagnon de la femme tuée a avoué et a été mis en examen pour assassinat

L'homme soupçonné d'avoir tué son ancienne compagne à l'arme blanche samedi à Wissembourg (Bas-Rhin), interpellé lundi à Alès (Gard), a avoué son crime et a été mis en examen pour assassinat, a indiqué le parquet de Strasbourg ce mercredi 30 septembre.

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Un homme âgé de 50 ans, soupçonné d'avoir tué son ancienne compagne à l'arme blanche samedi à Wissembourg a avoué son crime et a été mis en examen pour assassinat, a-t-on appris mercredi 30 septembre auprès du parquet. L'homme, âgé de 50 ans, a été incarcéré. "Si l'intéressé reconnaît avoir mis fin aux jours de la victime, il affirme avoir agi sous le coup d'une impulsion", a précisé le parquet.

Il avait été interpellé lundi 28 septembre au soir à Alès dans le sud de la France, puis placé en garde à vue et ensuite "rapatrié en Alsace". Lundi 28 septembre, les gendarmes avaient lancé un appel à témoin pour tenter de localiser son véhicule, une Mazda 6 break de couleur bleu.

Des écrits évoquant une "trahison"

Le corps sans vie de Christine Bailly avait été retrouvé gisant dans une mare de sang à proximité du garage de l'habitation familiale samedi 26 septembre. Cette mère de famille, aide-soignante à l'Ehpad Stanislas, a été frappée d'au moins trois coups de couteau. Agée de 58 ans, la victime avait entretenu pendant plusieurs mois une liaison avec un homme de 50 ans. C'est la famille de ce dernier, sans nouvelles, qui avait donné l'alerte. A son domicile, les gendarmes ont retrouvé des écrits évoquant une "trahison" et le funeste projet. Un homicide incompréhensible pour les voisins de la quinquagénaire, décrite comme "discrète", et qu'ils n'avaient pas perçue comme particulièrement menacée ou en danger. 
 

Dès les heures qui ont suivi la macabre découverte, un hélicoptère avait survolé plusieurs zones d'Alsace du Nord pour tenter de localiser le suspect. Sur le terrain, une trentaine de gendarmes quadrillait encore le secteur dimanche 27 septembre, traquant le moindre indice. L'enquête a été confiée à la brigade de Wissembourg. 

Si les soupçons concernant le principal suspect se confirment, Christine Bailly serait la 68e victime de féminicide en France depuis le 1er janvier 2020. La précédente, âgée d'une vingtaine d'années, est morte le jour d'avant, vendredi 25 septembre, en région parisienne.
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