Les habitants de Bligny, près de Ville-en-Tardenois, sont en colère. Des tonnes de gravats en provenance de l'autoroute A 4 ont été stockées sur leur commune sans aucune concertation. La colère monte.
Il ressemble a un terril et provoque l'indignation des riverains de la commune de Bligny.
Pollution visuelle, gène olfactive, certains habitants dénoncent la méthode avec laquelle ces tonnes de revêtements d'autoroute A 4 ont été stockées.
Une réunion avec le maire, le propriétaire du terrain, la société Eiffage, prestataire de la sanef, et la Direction régionale de l'environnement s'est tenue au pied des gravats. Comme ses administrés le maire n'était pas informé de l'ampleur de ce stockage.
Dans cette affaire la société Eiffage, qui n'a pas souhaité répondre à nos questions, aurait dû demander une autorisation de stockage pour ces résidus inertes car il s'agit d'une installation classée pour la protection environnementale.
Le propriétaire du terrain n'a pas, lui non plus, informé la mairie de la construction de cette plateforme de 6 mille mètres carrés. Ni même de la création d'un accès à la départementale.
Revoir notre reportage du 21 juin :
