Chemin des dames : inauguration d'une tour observatoire

En ce 16 avril, était comme chaque année organisée une grande marche sur le chemin des dames pour commémorer l'offensive Nivelle menée le 16 avril 1917. 

Pour la septième année consécutive, 800 personnes se sont retrouvées ce 16 avril 2013 sur le chemin des dames pour une randonnée du souvenir à la mémoire des soldats morts au combat lors de la Première Guerre Mondiale, particulièrement le 16 avril 1917, jour de l'échec cuisant de l'offensive Nivelle (En savoir plus sur l'Offensive Nivelle).


Programme de cette journée, baptisée "sans casque et sans arme"

  • visite de la Caverne du Dragon et inauguration de sa nouvelle exposition temporaire,
  • inauguration de la tour-observatoire du Chemin des Dames sur le plateau de Californie.
  • visite du Fort de Condé à Chivre-Val avec la dernière représentation de "14-18 avec des mots, une vie de bonhomme" par Tichot et ses musiciens.
  • A partir de 20h45, marche du soir par les chemins de crête de Craonne à Craonnelle,
  • Veillée à partir de 22 heures à Craonnelle au cimetière militaire, avec le choeur d'hommes du conservatoire de Laon et la mise en lumière des stèles.

Témoignages de participants à cette randonnée du souvenir

Le 16 avril avait lieu la 7e randonnée du souvenir en hommage à l'offensive sanglante Nivelle en 1917. Reportage


Une équipe de France 3 Picardie a suivi dès l'aube les randonneurs. Voir leur reportage : 


Pour en savoir plus sur cette journée commémorative du 16 avril, cliquez ici




 

Le ministre chargé des anciens combattants, Kader Arif, était à Craonne pour participer à cette journée souvenir.

A cette occasion, il a annoncé l'agrandissement du musée de la Caverne du Dragon en 2014, année de commémoration du centenaire du début de la Grande Guerre. Des pièces appartenant au ministère devraient y être exposées.








Tour-observatoire


La tour-observatoire rappelle l’importance stratégique des points hauts durant la Grande Guerre, leur conquête et leur possession constituant un enjeu des batailles du Chemin des Dames. Equipée en son sommet d’un phare de couleur bleue, mis en service la nuit, la tour-observatoire constitue un signal de mémoire dans le paysage.
Permettant le jour d’embrasser du regard la plaine de Reims, elle est, dans un mouvement inverse, visible la nuit depuis cette plaine.
Située dans un environnement naturel privilégié, dominant la forêt, la tour-observatoire permettra d’évoquer, en partant de sa reconstitution dans l’après-guerre, le paysage, sa richesse, mais aussi la fragilité des milieux dans leurs interactions avec les activités humaines.




La structure de la tour est un mikado d'une hauteur totale de 20 mètres. L’organisation en plans a été choisie en fonction de la configuration du terrain et des orientations des points de vue. Les trois largeurs d’escalier (1,20 m, 1,40 m et 1,80 m), les  largeurs de main-courante et les deux hauteurs de marche (16/32 cm ou 19/26 cm) résultent de choix visant à briser le vertige et à faciliter l’ascension. Une ombrière couronne le dernier palier.
Pour cet équipement implanté parmi les arbres, le bois s’est imposé.







- En savoir plus sur le chemin des dames
- Si vous visitez le chemin des dames, munissez-vous du dossier pédagogique édité par le Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918
- Quelques photos de Craonne en cliquant ici
Craonne lors de la Première Guerre mondiale
Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village est occupé et sa population est déplacée : le village se situe en effet sur la ligne de front. Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : 5 millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917. Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le 4 mai, une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie.
Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en 10 jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineries.

Source : Wikipédia
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