Depuis quelques jours, les chiffres record s’enchainent. L’épidémie de covid-19 connait une nouvelle vague. Le point sur la situation dans le Grand Est.
206.243 nouveaux cas en 24 heures dans le pays au 30 décembre 2021, des chiffres "qui donnent le vertige" selon les termes du ministre de la Santé, Olivier Véran qui évoque ce mercredi à l’Assemblée nationale un "raz-de-marée".
Ces derniers jours, les indicateurs s’emballent devant la nouvelle vague de covid-19. Dans le Grand Est, le constat est le même. Tour d’horizon des différents indicateurs, département par département.
545.000 tests la semaine de Noël dans le Grand Est
545.000 tests PCR et antigéniques ont été réalisés la semaine de Noël dans la région. Nombreux sont ceux à avoir pris les devants. La veille du réveillon marque un pic. Pour la seule journée du 23 décembre, plus de 117.000 tests ont été effectués dans le Grand Est. Dans plusieurs départements, cette journée marque un record depuis le printemps 2020.
Entre 6% et 9% des tests positifs
Des tests en nombre qui confirment l’ampleur de la vague épidémique actuelle. Pour plusieurs départements, le nombre de nouveaux cas détectés ces sept derniers jours dépasse même les vagues précédentes. La seule semaine de Noël, la région Grand Est comptabilise près de 30.000 cas positifs. Pour le seul département du Bas-Rhin, 4.682 nouveaux cas ont été enregistrés le 27 décembre.
Le taux de positivité des tests, c’est-à-dire la proportion de cas détectés sur le nombre de tests réalisés, repart également à la hausse depuis quelques semaines. Une tendance observable dans tous les départements du Grand Est, où entre 6% et 9% des tests s’avèrent positifs en cette fin décembre.
Le taux d’incidence, correspondant au nombre de nouveaux cas sur une semaine pour 100.000 habitants, suit la même tendance, tous départements confondus. Il atteint même des records comme dans le Bas-Rhin, où il s’établit à 1.064 au 27 décembre. C’est d’ailleurs le département dans lequel le taux d’incidence est le plus élevé. Le département où cet indice est le plus faible est la Meuse avec un taux de 409 au 27 décembre.
Dans les hôpitaux, cette vague se fait sentir, le nombre de personnes hospitalisées est en hausse (1.511 au 30 décembre), tout comme le nombre de personnes en réanimation (317 au 30 décembre). L’occupation des hôpitaux n’atteint cependant pas le niveau des précédentes vagues. La région avait été fortement touchée au début de la crise sanitaire.