Trois salariés de la SNCF et d'une filiale ont été mis en examen pour homicides involontaires dans l'enquête sur le déraillement du TGV à Eckwersheim, en 2015 qui avait 11 morts
Trois salariés de la SNCF et de sa filiale Systra ont été mis en examen le 12 octobre pour homicides et blessures involontaires dans le premier déraillement mortel d'un TGV en France. Entendus en garde à vue, ce lundi 10 octobre, par les gendarmes de la section de recherches de Strasbourg, ont été placés sous contrôle judiciaire.
Trois salariés de la SNCF et d'une filiale ont été mis en examen pour homicides involontaires dans l'enquête sur le déraillement du TGV à Eckwersheim, en 2015 qui avait 11 morts
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©France 3 Alsace
Le 14 novembre 2015, à Eckwersheim, en quittant les rails, les rames du TGV avaient été trainées sur plusieurs dizaines de mètres en contrebas d'un pont. Bilan : 11 morts et 42 blessés.
Mi-février, une note d'étape du Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) avait estimé que "la vitesse très excessive de la rame d'essai" était la "cause unique" du déraillement" du TGV à Eckwersheim