L'Etat va transférer 3 lignes Intercités à la région Grand Est, dont Metz-Hirson

Trois lignes de trains Intercités, dont Metz-Hirson, vont être transférées à la région Grand Est, après la conclusion d'accords avec l'Etat. Ceux-ci doivent toutefois être approuvés ce vendredi 18 décembre 2016 par le conseil régional, a annoncé son président (LR), Philippe Richert.

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Trois lignes de trains Intercités vont être transférées à la région Grand Est après la conclusion d'accords avec l'Etat qui doivent être approuvés vendredi 18 novembre 2016 par le conseil régional, a annoncé à l'AFP son président (LR), Philippe Richert.

La décision qui sera votée vendredi par la région Grand Est concerne le transfert par l'Etat des lignes Metz-Hirson et Reims-Dijon, dont le déficit cumulé est d'une dizaine de millions d'euros.

Mais l'accord principal concerne la ligne Paris-Troyes-Belfort, dont le déficit s'élève à 30 millions d'euros. Elle sera transférée au Grand Est, en lien avec la région Bourgogne-Franche-Comté, qui se prononcera elle aussi vendredi sur ce projet.
Philippe Richert juge "équilibré" l'accord trouvé avec l'Etat, qui financera 19 rames neuves et prendra à sa charge 13 millions d'euros de déficit. Celui-ci sera également compensé à hauteur de trois millions d'euros par les régions Bourgogne-Franche-Comté et Ile-de-France - également traversées par cette ligne.

"Nous pensons améliorer considérablement la rentabilité de cette ligne (...) en augmentant de façon considérable (sa) fréquentation, en offrant de meilleurs services, en offrant des dessertes mieux conçues en fonction des horaires, et en organisant l'articulation avec les TER sur l'ensemble du trajet", assure le président de Grand Est,  qui évoque un gain potentiel d'efficacité "de l'ordre de 10 millions d'euros" en trois ou quatre ans.

Ces nouvelles dessertes seront effectives le 1er janvier 2018, détaille Michel Neugnot, premier vice-président (PS) de Bourgogne-Franche-Comté et président de la commission transports de l'Assemblée des régions de France (ARF ): leur élaboration se fait dans une "logique de maintien de l'ensemble des arrêts sur le parcours, il n'y aura pas de diminution de fréquence".

"Le ferroviaire doit évoluer", notamment pour pouvoir concurrencer les autres moyens de transport, insiste-t-il, évoquant également l'importance d'une bonne utilisation du budget de la région : "quand bien même on aurait de l'argent à foison, on devrait se poser cette question".

Par ailleurs, dans le cadre des contrats de plan entre l'Etat et les régions Ile-de-France et Grand Est, la ligne Paris-Belfort sera électrifiée entre Paris et Troyes, pour 320 millions d'euros.

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