Le gérant du bar-tabac « Le Clovis » situé à Reims rue Clovis, a décidé d’attaquer l’état en justice à cause du plan Vigipirate. Il a déposé le bilan de son commerce peu de temps après la mise en place du dispositif.
Ce bar-tabac de Reims est situé juste en face d’une synogogue, rue Clovis. Quelques temps après la mise en place du plan Vigipirate (après les attentats de Charlie Hebdo), une présence militaire permanante a été instaurée par le ministère de l’Intérieur afin des surveiller le lieu de culte. Mais voilà, les clients auraient déserté l’établissement progressivement à cause de cette présence militaire. Selon Philippe Da Fonte, le gérant, les clients ne pouvaient plus s’arrêter à cause de barrières installées devant son établissement.
Le gérant a dû déposer le bilan peu de temps après : son commerce perdait près de 30 000 € par mois.
Philippe Da Fonte et son avocat ont donc décidé d’attaquer l’état en justice pour obtenir réparation de ce préjudice.
Selon nos confrères de RTL, son avocat, Me Ludot, a écrit au premier ministre et a assigné l'État en réparations devant le tribunal de Châlons-en-Champagne. Le préjudice est estimé à 400.000 euros.