L'Alsace a une nouvelle fois connu un pic de chaleur cette semaine. Comme toujours, gravières et plans d'eau sont pris d'assaut. Si certains choisissent la proximité d'autres n'hésitent pas à traverser le Rhin pour trouver des endroits plus confidentiels.
Lorsqu'il fait 34°au thermomètre, impossible de résister à l'appel de la baignade. Mercredi, au plan d'eau de Bischheim, les serviettes s'étalaient par centaine. Ici pas question de lézarder au calme. À la façon d'un club de vacances, sur la plage et dans l'eau des animateurs tentent de divertir les baigneurs. Ces derniers viennent des communes alentours et trouvent souvent l'endroit très convivial : "C'est plus simple, il y a des animations pour les gamins, une cafét., il y a tout ce qu'il faut", dit ce monsieur rencontré sur la plage. Ici le public est d'abord familial, de proximité, strictement encadré par trois maîtres-nageurs aux aguets. Bruno Zeder est l'un de ceux là, il nous explique qu'il fait attention aux plus petits qui ne savent pas nager et que les parents ne surveillent pas toujours.
A quelques kilomètres de là, changement de décor radical. Kork est une petite commune proche de la frontière allemande et sa gravière, encore en activité, est 100% naturelle. Pendant que les engins œuvrent dans la carrière, sur les rives, des habitués mais aussi de rares touristes de passage profitent d'une prairie encore préservée. "L'eau est magnifique, propre et elle est bonne", nous dit cette nageuse française qui apprécie aussi de ne pas avoir été dérangée lors de son pique nique et pendant la baignade. Et pour cause, ici pas d'animations, pas de zones de baignade délimitées, encore moins de maîtres-nageurs. Et c'est justement ça qui plaît. "Tou le monde fait ce qu'il veut ici en fait", confirme cet autre Français venu profiter lui aussi de cette gravière.
Trempette sauvage ou animée, à chacun son petit coin de paradis pour une place au soleil éphémère. Les averses sont déjà de retour sur la région.