Le gouvernement veut supprimer cette cagnotte que députés et sénateurs peuvent utiliser comme ils veulent. Certains députés ne l'entendent pas de cette oreille. C'est le cas de Bruno Fuchs, qui appartient pourtant à la majorité présidentielle.
Le gouvernement veut supprimer cette cagnotte que députés et sénateurs peuvent utiliser comme ils veulent. Certains députés ne l'entendent pas de cette oreille. C'est le cas de Bruno Fuchs, qui appartient pourtant à la majorité présidentielle.
Les "francs" débats "sur certains sujets", dont la réserve parlementaire permettant d'attribuer des subventions à des collectivités ou associations, sont
jusque-là restés confinés au huis clos du groupe majoritaire.
Le groupe MoDem, allié, va faire entendre sa voix, quitte parfois à se démarquer, pour la suppression de la réserve ministérielle par exemple (Mais Bruno Fuchs, lui, est donc opposé à ce projet).
Les "constructifs" UDI-LR plaident aussi pour l'arrêt de "ces pratiques où un seul homme ou une seule femme décide seul(e) dans son coin de l'attribution de l'argent", selon Thierry Solère (issu de LR), par ailleurs un des questeurs de l'Assemblée.
Pour les LR en revanche, les projets de loi portent "une ambition déçue par un périmètre trop restreint, par des mesures trop ciblées qui affaiblissent dangereusement le Parlement". En outre, après la loi sur non-cumul des mandats, la suppression de la réserve parlementaire entraînerait une "césure stricte du lien des parlementaires aux territoires".
Les socialistes jugent la loi "bienvenue" et appellent à de l'"audace" en séance, tout en prônant le maintien de la réserve, qui serait attribuée avec l'appui de "collectifs citoyens".
En 2016 en Alsace, 448 associations ou collectivités avaient bénéficié de la réserve parlementaire des députés alsaciens, selon les Dernières Nouvelles d'Alsace du 1er mars 2017. Il s'agissait de subventions allant de 1000 à 30 000 euros, toujours selon le quotidien.