Le laboratoire départemental vétérinaire du Haut-Rhin réalise une veille sanitaire de la faune locale. Parmi ces analyses, le gibier abattu par les chasseurs mais aussi les animaux morts retrouvés dans la nature.
C’est un laboratoire un peu spécial qui se trouve derrière ses murs. Un endroit que les chasseurs du département connaissent bien pour l’approvisionner d’échantillons de leur gibier.
Les organes des animaux abattus sont collectés quotidiennement pour assurer un suivi sanitaire de la faune sauvage.
Parmi ces échantillons, des langues de sangliers abattus, dans lesquels une équipe de techniciens recherche un parasite. Près de 1300 langues sont récupérées chaque année.
Si le parasite était trouvé dans un des échantillons, il faudrait prévenir les autorités sanitaires pour retirer de la vente les lots concernés.
Le laboratoire recueille aussi tous les animaux morts dans la nature pour procéder à une autopsie. Il est d’ailleurs équipé pour accueillir les animaux les plus imposants, comme les bovins ou les chevaux.
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Les autopsies sont suivies d’analyses bactériologiques plus poussées.
Ce contrôle sanitaire concerne la faune sauvage mais aussi les animaux de ferme retrouvés morts.
Nous ne sommes pas là pour remplacer le vétérinaire de terrain, mais nous apportons notre expertise par le biais d’analyses particulières
Le laboratoire est l’un des rares en France équipés pour rechercher des traces de radioactivité.