Un accident a eu lieu ce dimanche 16 juillet à 2h45 à Largitzen, dans le Haut-Rhin, mettant en cause une voiture dans laquelle se tenaient sept jeunes personnes. Le véhicule a raté un virage et a percuté une maison. Les occupants de la voiture ont pu s'extraire avant qu'elle ne prenne feu.
L'alerte a été donnée dans la nuit de ce dimanche 16 juillet à 2h45. Dans la voiture avaient pris place sept personnes âgées de 17 à 19 ans, cinq hommes et deux femmes. Trois à l'avant, cinq à l'arrière. Ils revenaient de Seppois-le-Bas, le village d'à côté, où se tenait une soirée festive. Dans la rue principale de Largitzen, le conducteur du véhicule a loupé un virage avant de percuter la façade d'une maison.
Un des passagers a été éjecté, les six autres se sont extraits du véhicule par leur propre moyen avant que celui-ci ne s'embrase. Le feu a commencé à se propager sur la façade de la maison, une maison traditionnelle à colombage. Les pompiers, arrivés rapidement sur place, ont pu maîtriser les flammes avant qu'elles ne s'étendent vers d'autres parties du bâtiment.
Une vingtaine de sapeurs pompiers du secteur de Seppois-le-Bas ont été mobilisés. Avec le Samu, ils ont pris en charge les victimes, l'une en urgence absolue, les six autres en urgence relative. Elles ont été transportées vers différents hôpitaux du sud Alsace. L'opération a pris, en tout, un peu plus de deux heures. Le maire de Largitzen, M. Jean-Paul Gnaedig, prévenu juste après l'accident, était sur place. "C'est un endroit qui devient dangereux quand on roule trop vite, il y a des pentes et des virages. La voiture a percuté un talus et a fait un vol plané. Ce sont des personnes du coin qui connaissent pourtant la route mais à cette heure-ci les lumières du village sont éteintes", souligne le maire, contacté par téléphone.
En un an, c'est le troisième accident dans cet axe principal traversant le bourg de Largitzen, fait savoir Jean-Paul Gnaedig. "Dans cette rue, les habitants se plaignent régulièrement de la vitesse excessive des automobilistes. On cherche la bonne solution mais notre petite commune ne dispose pas de moyens financiers énormes". Certains pointent le lobby des agriculteurs, nombreux dans ce secteur rural du sud Alsace. Selon un habitant qui a tenu à rester anonyme, ils seraient opposés à la pose de dos-d'âne ou à la réalisation de chicanes, "cela pourrait entraver la circulation de leurs tracteurs". Pourtant que représentent quelques secondes de plus ou de moins dans une journée face à l'anéantissement potentiel d'une vie, questionne cet habitant ?