Ce mercredi 16 novembre, le procureur de Chaumont (Haute-Marne) a annoncé qu'un infarctus était en cause pour le patient de 29 ans mort après être allé aux urgences chaumontaises. L'enquête doit se poursuivre un certain temps pour savoir s'il aurait pu être décelé en amont.
Le vendredi 11 novembre 2022, un jeune habitant de Chaumont (Haute-Marne), âgé de 29 ans, connaissait une fin dramatique. Il s'est rendu aux urgences à l'aube pour une forte douleur à la poitrine et au bras. Ressorti une heure après et de retour chez lui, il s'est recouché pour ne jamais se réveiller.
Une enquête, assortie d'une autopsie, a été immédiatement ouverte par la police nationale tandis qu'une plainte était déposée par la famille. Denis Devallois, le procureur de la République de Chaumont, assurait cette dernière qu'il fallait se garder de vouloir tirer des conclusions hâtives à des questions certes légitimes.
La famille Battistel va devoir encore attendre, a appris France 3 Champagne-Ardenne au soir de ce mercredi 16 novembre. En effet, une autopsie menée le lundi 14 novembre a révélé que le jeune homme, par ailleurs en couple et papa d'une petite fille, avait fait un infarctus. Ce qui permet d'en savoir plus, mais ce n'est paradoxalement toujours pas assez.
Savoir si l'infarctus était détectable
"L'autopsie a démontré que le défunt est décédé suite à un arrêt cardiaque", a indiqué le procureur. "Cela nous conduit à demander un examen complémentaire, pour savoir comment cet infarctus s'est produit. Des analyses pathologiques vont devoir être menées : cela peut prendre du temps." (voir les urgences situées sur la carte ci-dessous)
Les réponses apportées seront fondamentales, car "la question de cet infarctus se pose. Il faut savoir comment il est survenu, s'il était en train de se produire et s'il était détectable ou pas, évaluer l'appréciation médicale. Nous menons des investigations pour comprendre ce qu'il s'est passé : c'est la finalité. Et on va amplement s'y consacrer."
Chérie par sa famille, la victime était aussi très appréciée de la communauté locale et du milieu du ballon rond, en tant que président-fondateur du club de football de Langres, pour lequel il s'était investi sans compter (voir la publication Facebook ci-dessous).
"On comprend le désarroi de la famille", confie Denis Devallois. "On va mettre en oeuvre tout ce qui est possible." Il n'a pas été précisé si les funérailles, pour lesquelles une cagnotte a été ouverte, pourraient se tenir prochainement, compte tenu de ces circonstances.