Un mouvement de grève a débuté ce lundi soir (21h) au sein de la société Freudenberg, fabricant de joints d’étanchéité et de joints élastomères dans le secteur automobile. 75 salariés (sur 90) ont entamés cette grève, principalement afin de revendiquer une hausse de salaire.
Depuis 21 heures ce lundi soir, près de 75 salariés de cette entreprise de Langres ont cessé le travail. Leur principale revendication est une réévaluation de leur salaire et une révision globale de leur conditions de travail. Selon le délégué FO (syndicat majoritaire), cette société engrange des bénéfices depuis plus de 2 ans, mais indique qu’il n’y a eu aucune répercussion sur les salaires depuis.Pour le moment, les salariés bloquent partiellement les entrées/sorties de l’usine. Néanmoins, ils laissent l’accès aux expéditions de matériel.
Une négociation avait été entamée en décembre dernier entre direction et salariés. Elle comprenait une augmentation de salaire de 1% et une prime d’augmentation individuelle de 0,8% (ce qui correspondait, toujours selon FO, à une hausse d’environ 17 euros/mois). Mais depuis, il semble que la direction se soit désengagée de ce processus.
Ce lundi dans la journée (11/02), une nouvelle négociation avait été entamée. Elle comprenait une réévaluation de salaire de +30 euros au 1er avril et +30 euros au 1er septembre. Il semble également que cette négociation a échouée.
Depuis ce lundi soir, selon FO, une nouvelle approche entre salariés et direction évoquait une réévaluation salariale de +100 euros (brut mensuel), une prime de vacances de 500 euros (contre 120 euros actuellement), une prime de performance de 150 euros/trimestre, une prime d’ancienneté de 30 euros/trimestre et enfin un dégrèvement de -10% en cas de maladie (-20% actuellement).
Pour le moment, le dialogue est au point mort. Nous avons contacté la direction de l’entreprise qui ne souhaite pas communiquer, mais nous indique que la situation pourrait évoluer prochainement.