Ce mercredi 18 mai, un exercice de sécurité nucléaire est organisé dans la ville de Saint-Dizier (52) et depuis la BA 113. Il a pour but de tester les plans de secours mis en oeuvre par la base aérienne et la préfecture, et de sensibiliser la population locale en cas de problème.
La ville de Saint-Dizier était en situation d'alerte ce matin. Pendant deux jours, militaires, pompiers, et élus organisent des tests de sécurité nucléaire, baptisés "Airnuc".
Cette simulation d'accident s'est déroulée entre autre, dans l'école maternelle Charles Peguy en situation de confinement des élèves et du personnel enseignant suite à une dispersion radioactive depuis la base militaire. Elle est organisée conjointement par le Préfet de la Haute-Marne, l'Autorité de Sûreté Nucléaire de Défense (ASND) et l'Armée de l'Air. Elle n'a rien d'exceptionnel puisque tous les sites nucléaires français doivent procéder régulièrement à ce genre de manoeuvres pour évaluer le niveau de réaction et d’organisation face à une situation de crise.
Cet exercice simule à partir d’un scénario un accident affectant un ou plusieurs missiles de type ASMPA (Air-Sol Moyenne Portée Amélioré) mis en œuvre par la flotte aérienne de la force de dissuasion de la BA113. Doivent être déclenchés le plan d’urgence interne (PUI) de la base aérienne et le plan particulier d’intervention (PPI) de la préfecture.
Ces dispositions visent à examiner comment interviennent les moyens de secours sur place, comment se met en place le dispositif de gestion de crise et comment assurer au mieux la protection des populations riveraines aux risques nucléaires.
Voir notre direct dans le JT 12/13 de ce mercredi 18 mai 2016