Les travaux débutent courant du mois de janvier 2018. La ville de Saint-Dizier lance un projet d'extension et de rénovation de cette maison d'art brut située au 478 avenue de la république, en plein coeur du quartier de La Noue.
C'est un bijou architectural Haut-Marnais. Un ovni, inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques créée par Marcel Dhièvre.
Le propriétaire s'y installe en février 1922. Et y installe son magasin de confection jusque dans les années 60. Mais c'est à partir des années 50, à sa retraite qu'il consacre tout son temps à la décorer de coquillages, vaisselle cassée, porcelaine colorées, lettres en ciment armé qui représentent des monuments célèbres de Paris.
© MaxPPP
Longtemps inoccupé, le bâtiment s'était dégradé. La ville l'a rachetée en 2014, et avait déjà procédé à une première restauration des peintures intérieures réalisées par son ancien propriétaire lui-même, doué pour l'art décoratif.
Après plusieurs rebondissements, des découvertes d'insalubrité et d'humidité entre autres, le projet de le transformer en espace culturel va enfin pouvoir aboutir d'ici la rentrée prochaine, en septembre.
Première étape des travaux : la démolition de la maison attenante qui deviendra une extension du lieu. Au milieu de ces deux parties, un bar sera créé.
La transformation en bar interviendra par la suite entre mars et juillet-août 2018, a précisé la municipalité dans un communiqué.
" A l'intérieur de l'espace, une déclinaison de teintes entre les différents espaces – salle, salon, bar, mezzanine et scène- sera proposée", décrit Charlotte Lurat, architecte-urbaniste à l'agence Le PréTexte Urbain.
Avec ce projet, la ville de Saint-Dizier compte bien revaloriser le quartier et préserver un patrimoine d'art brut français.
Le futur café culturel sera animé par par de multiples événements tels que des conférences, des concerts ou des spectacles.
A l'origine du Petit Paris
Coincé au coté d’un immeuble bourgeois, le « Petit Paris » est une petite maison d’angle à un étage et sans jardin située au milieu des voyottes, ces ruelles étroites aux modestes maisons à pans de bois qui menaient autrefois aux vignes et aux jardins de la Marne.Les cours communes regroupaient les habitants d’alors autour du puits et du pressoir commun.