L'ancien président de la République, Jacques Chirac, est décédé ce jeudi 26 septembre 2019 à l'âge de 86 ans. Il était venu à de nombreuses reprises en Lorraine.
L 'ancien président Jacques Chirac s'est éteint jeudi 26 septembre 2019 à l'âge de 86 ans. Selon ses proches l’ancien chef d’Etat est mort "paisiblement" et "au milieu des siens".
Depuis l’annonce de sa disparition les déclarations se multiplient.
André Rossinot président de la métropole du Grand Nancy s’est dit profondément triste.
J’ai été son ministre chargé des relations avec le parlement et j’ai partagé avec lui tant de moments de complicité faits d’amitié et d’affection.
Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a réagi en indiquant que"Jacques Chirac fait désormais partie de l'Histoire de France".C''est avec une très grande émotion que nous apprenons la disparition de Jacques Chirac. Nous nous associons à la douleur de sa famille.
— LesRepublicains54 (@LRepublicains54) September 26, 2019
Merci Jacques Chirac pour ce que vous avez apporté à la France. pic.twitter.com/dw6bjnFaXv
En passant par la Lorraine
Au cours de sa longue carrière politique, son chemin l'a souvent mené en Lorraine
La dernière fois c’était le 25 juin 2006 à la nécropole de Douaumont à l’occasion du 90ème anniversaire de la bataille de Verdun.Il était venu inaugurer un mausolée consacré à la mémoire des soldats musulmans de l'Empire colonial, morts pour la France lors de la 1ère guerre mondiale.
Lors de sa venue j’étais député de la Meuse et je me souviens très bien de cette cérémonie, j’étais à coté de lui. C’ était un homme politique tout à fait particulier, très chaleureux et surtout qui respectait les élus de droite comme de gauche. Lors de cette cérémonie il avait d’ailleurs pris le temps de saluer Madame Genevoix.
- Jean-Louis Dumont ancien député PS de la Meuse
Jacques Chirac et l'Europe
Au cours des douze années de sa présidence, Jacques Chirac est venu en Lorraine pour réaffirmer l'engagement européen de la France et notamment son alliance avec le voisin Allemand.C'est le cas dans les Vosges, à Vittel ou en 2000 il reçoit le chancelier allemand Gérard Schroeder.
Jacques Chirac viendra en Lorraine pour des rencontres européennes, deux fois, en 1999 puis le 19 mai 2005, ou Nancy accueille le 6ème sommet du triangle de Weimar qui réunit autour du Président français, le président polonais Aleskander Kwasnieski et le chancelier Allemand Gehrard Schroeder. Il en profite alors pour inaugurer la nouvelle place Stanislas.
Jacques Chirac aimait la France et les Français. Membre de son gouvernement, je partageais la même vision d'une France républicaine, laïque, décentralisatrice et éprise de justice sociale. Son inauguration de la Place Stanislas à #Nancy demeurera inoubliable pour les Nancéiens. pic.twitter.com/mu3fZI7vS0
— Laurent Hénart (@LaurentHenart) September 26, 2019
C'était un europeen mais cela ne l'empêchait pas de critiquer Bruxelles.
-Gérard Longuet ancien ministre
Sur tous les fronts
Jacques Chirac viendra en Moselle inaugurer l’Usine Smart à Hambach, c’était le 27 octobre 1997 aux cotés du chancelier allemand Helmut Kohl ou 2000 emplois directs étaient annoncés.J'ai bien connu Jacques Chrirac, j'ai particpé à son gouvernement entre 1986 et 1988, je me souviens à l'époque de sa consigne j'étais ministre délégué à la poste" je ne veux pas le bordel".
- Gérard Longuet ancien ministreIl très attentif, très prévenant, je me souviens lorsque nous étions à l'inauguration du métro du Caire il n'avait qu'une crainte que nos valises soient perdues, c'était un excellent compagnon de voyage.
De tous bords politiques les réactions sont nombreuses.
Jacques Chirac m’aura souvent fait descendre dans la rue... puis j’ai voté pour lui en 2002. Je n’oublierai ni son discours puissant sur le Vel’ d’Hiv’, ni son refus salutaire de la guerre en Irak, ni son légendaire « do you want me to go back to my plane ? » à Jérusalem.
— Mathieu Klein (@mathieuklein) September 26, 2019
Un homme proche de tous
La mort de l'ancien président Chirac ne laisse pas insensible. Elle suscite émotion et nostalgieJe n’étais pas chiraquien mais j’ai toujours apprécié l’homme, il était remarquable, il parlait avec les puissants mais aussi avec les plus modestes. Au moment de la naissance de ma petite fille Isabelle qui est née en même temps que son petit fils Martin, il avait pris le temps d’écrire de sa main un gentil mot à ma petite fille lui souhaitant plein de bonnes choses.
-Claude Gaillard ancien vice président de l’Assemblée Nationale.
François Hollande a décrit "un combattant qui avait un lien personnel avec les francais" Emmanuel Macron prononcera une allocution à 20 heures ce jeudi 26 septembre 2019.