Pour sa traduction de la pièce de théâtre "Annele Balthasar" (écrite en 1924), cet enseignant retraité est récompensé par le Prix Nathan Katz, qui distingue des traducteurs contribuant à remettre en lumière un texte du patrimoine régional.
Né à Michelbach-le-Bas, Jean-Louis Spieser se sent profondément lié au poète Nathan Katz, un autre Sundgauvien, qu'il considère comme son grand-père spirituel. Il a traduit sa pièce de théâtre en français, dans le seul but de pouvoir la faire lire un jour à sa petite-fille Annaëlle, qui vit à Lille, et pour qui le dialecte du Sundgau restera probablement hermétique. Jean-Louis Spieser traduit aussi des lettres, des carnets de voyages et des autobiographies du dialecte, ou de l'allemand, vers le français. Pour transmettre aux générations futures des témoignages historiques inédits et des textes profondément humains qui, sinon, tomberaient dans l'oubli.