L'escalade conquiert le coeur de plus en plus de sportifs

Ces dernières années, il est devenu LE sport de salle tendance. L'escalade attire de plus en plus ; de nombreuses salles voient même le jour. Mais les grimpeurs apprécient également d'escalader à l'extérieur, à la recherche de sensations fortes en pleine nature.

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Michel Bach, Pascal Kalmbach et Romain Leclerq, collègues, amis et surtout passionnés d'escalade, se retrouvent sur la falaise du Klingenthal. Une ancienne carrière, faite de grès de Vosges, haute de 25 mètres. Pour l'escalade, 55 voies sont possibles. Alors la première chose que font les grimpeurs en arrivant, c'est de choisir la voie. "Tabernacle, c'est écrit sur la falaise", lance Michel Bach. Les amis se mettent d'accord pour cette voie de difficulté moyenne. 

Mais avant de grimper, ces amis doivent s'équiper. Baudrier, mousquetons, corde... et chaussons. "Ce sont des chaussons spécifiques à l'escalade", explique Michel Bach. "La semelle est faite de caoutchouc mou, ce qui permet d'adhérer à la paroi même s'il n'y a pas de prise."Une fois équipés, les grimpeurs se lancent. Pascal Kalmbach commence, et Michel Bach l'assure. Il existe deux techniques : grimper en tête, c'est-à-dire attacher son mousqueton à chaque dégaine, ou moulinette, c'est-à-dire qu'il ne faut pas s'attacher car la personne en bas assure tout et garde la corde tendue constamment, ce qui permet de limiter une éventuelle chute. 
 


"En grimpant en tête, si je me situe à 3 mètres au-dessus de la dernière dégaine dans laquelle j'ai accroché un mousqueton, je tombe de 6 mètres, soit deux fois la distance. Ca peut être assez impressionnant et dangereux, c'est pourquoi on reste toujours vigilant". Le danger, de quoi freiner ces amateurs de grimpe ? "Pas du tout, au contraire, il faut toujours avoir suffisamment d'appréhension pour rester bien concentré. Sinon, c'est là que l'on se met véritablement en danger", estime Michel Bach.

Ce qui plaît aux grimpeurs, ce sont avant tout les sensations mais aussi le dépassement de soi. "On ne sait jamais si on arrivera jusqu'au sommet", confie Pascal Kalmbach. "A chaque fois, c'est un défi, et notre performance dépend énormément de notre état psychologique au moment où l'on grimpe. Si l'on ne se sent pas bien, on n'y arrivera pas !" estime-t-il. "C'est comme un jeu. Chaque montée est un défi, il faut trouver les solutions pour monter toujours plus haut. Ce qui me plaît, c'est qu'à chaque fois, on oublie tous les tracas et les soucis du quotidien et on est juste concentré sur notre prochaine prise", renchérit Michel Bach.
 

Si les amis grimpeurs savourent particulièrement l'escalade en extérieur, ils s'entraînent également dans des salles. "Cela permet d'aller plus vite, une heure suffit pour être rincé. Si on veut escalader à l'extérieur, il faut tout de suite compter le temps de trajet et les ascencions prennent beaucoup plus de temps", explique Michel Bach. "Et puis on peut s'entraîner toute l'année, y compris l'hiver", poursuit-il. En effet, si une falaise est mouillée, l'escalade devient impossible.

Alors de plus en plus de salles d'escalade voient le jour. En Alsace, la plus récente est celle de Mulhouse, qui propose le mur le plus haut de France (25 mètres). A Colmar, la salle d'escalade Bloc&Wall propose des cours et voit le nombre de participants exploser. La salle existe depuis deux ans et demi, et cette année, il y a quatre fois plus d'enfants inscrits dans les cours d'escalade que l'an dernier. L'escalade attire de plus en plus, notamment des familles qui viennent pratiquer ce sport ensemble.
 

"Je viens ici avec ma fille qui est un vrai petit singe. Je me suis dit que l'escalade était l'activité idéale pour elle et personnellement, je suis contente de reprendre ce sport que j'ai fait étant plus jeune !", raconte Raïssa Eckert, cliente chez Bloc&Wall. Outre les cours, la salle se calque sur le même modèle que les salles de sport : ouvertes sur de grandes plages horaires, permettant aux sportifs de venir quand ils le souhaitent. C'est précisément ce modèle qui plaît. A Colmar, la salle enregistre 250 inscrits.
 

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