L'histoire de la Résistance en Alsace dans le webdoc Les Résistances - épisode 5 : Des Ardennes au Jura

L'Alsace, la Champagne-Ardenne, la Lorraine, la Franche-Comté et l’Aisne ont leur histoire de la Résistance portée par des héros inconnus. Une plateforme interactive, initiée par les antennes régionales de France 3, donne la parole aux derniers témoins et explore les fonds d’archives.

Au total, plus de 120 minutes de films, à découvrir sur lesresistances.france3.fr, révèlent le destin de ce grand Est qui, profondément marqué par le conflit 14-18, voit la déclaration de guerre de 1939 comme la promesse de nouvelles épreuves. La défaite de juin 1940 confirme les appréhensions.

Aux portes de l’Allemagne nazie, le territoire est envahi, morcelé et divisé en trois zones.  L’Alsace et la Moselle sont annexées et soumises à une nazification à pas forcés. La Champagne-Ardenne, la Lorraine et la Franche-Comté sont traversées d’une frontière distinguant la zone occupée d’une « zone interdite » où la moindre dissidence entraîne la déportation au camp de concentration alsacien du Struthof. 
Dans ce grand Est bâillonné, quadrillé et mis au pas, la Résistance émerge avec difficulté.  À la lutte intérieure, certains préfèrent la fuite… pour former, ailleurs, une diaspora qui très vite se prépare à libérer sa terre natale.

Des documents inédits enrichissent votre expérience interactive : animation 2D d’objets de résistant, facsimilés personnels de résistants, fiches d’information historique et présentation des lieux de mémoire.

  • Objet de Résistant en animation 2D : Le crayon allumeur pour explosif
  • Les dessins d’un interné au Struthof
  • Grille de codage d’une agent du SOE
  • Galerie photo de la libération de Strasbourg
  • Cartes d’identité vierges pour faussaire
Cette collection de 8 web documentaires de 120 min est à découvrir sur le site internet du webdoc lesresistances.france3.fr

Retrouvez, entre autres, des films relatifs à l'Alsace, comme par exemple   :

Le camp du Struthof (Bas-Rhin, Doubs)
Le KL-Natzweiler, plus connu sous le nom de « Struthof », est ouvert en Alsace annexée le 1er mai 1941. Ce gigantesque regroupement de camps est le seul complexe concentrationnaire situé sur l’actuel territoire français. En trois ans et demi d’existence, le Struthof voit défiler 52 000 déportés, majoritairement des résistants, mais aussi des juifs, des tziganes et des homosexuels.

Les passeurs de Moussey (Bas-Rhin, Vosges)
Le 15 juillet 1940, l’Alsace est annexée à l’Allemagne nazie et la frontière est rétablie selon le tracé de 1870. L’enrôlement de force des Alsaciens au sein de l’armée allemande, la Wehrmacht, pousse de nombreux jeunes déserteurs à fuir leur pays natal. Dans la Vallée de la Bruche, le sympathique Michel Ferry anime une filière de passage des plus actives. Partant de Salm, en territoire annexé, il accompagne les évadés jusqu’à Moussey. Dans ce petit village vosgien, à quelques sentiers de la frontière allemande, un véritable réseau d’aide à l’évasion est organisé et mobilise toute la population. Armand Edelboute et Henri Poirson se souviennent du temps où ils prenaient en charge ces évadés. Avec émotion, ils se remémorent aussi le lourd tribut payé par les habitants de Moussey pour leur action de résistance.

Désobéir en territoire annexé (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle)
En territoire annexé, les Alsaciens et Mosellans ne vivent pas une occupation, mais une germanisation, voire une nazification. Enrôlée idéologiquement et militairement, la société civile est véritablement quadrillée par le parti nazi. La moindre dissidence entraîne d’immédiates et lourdes sanctions. Sur fond de film couleur de Strasbourg à l’heure allemande, Robert Cuntzmann et Louis Warth racontent leur passage à l’action, la propagande, les sabotages, mais aussi leur arrestation et l’internement au camp du Schirmeck, l’un des plus terribles camps de redressement nazi.

Hélène Wucher, la passeuse solitaire du Mont Saint-Odile (Bas-Rhin)
Fille d’un garde forestier du Mont Saint-Odile, Hélène Wucher connaît la zone frontalière comme sa poche. Plus d’une centaine d’Alsaciens déserteurs de la Wehrmacht seront hébergés chez les Wucher et passeront en territoire français grâce à Hélène. Mais la réputation de « sale Français » qui précède les Wucher suffit à la police allemande de faire une perquisition. Armés d’un sang-froid à toute épreuve, Hélène et ses parents viennent à bout de tous les soupçons.

Roger Boulanger, la destruction  psychologique des internés du Struthof (Bas-Rhin)
Internés au Struthof, Roger Boulanger et ses codétenus assistent à la « bastonnade » publique d’un évadé malchanceux. D’une rare violence, le spectacle est mis en scène par les SS pour détruire psychologiquement les internés.

Francis Rapp, Vivre dans Strasbourg annexée (Bas-Rhin)
Jeune lycéen strasbourgeois élevé dans une famille de patriotes, Francis Rapp nous peint le quotidien dans la capitale de l’Alsace annexée : le changement des patronymes, l’installation des colons allemands, l’embrigadement dans les Hitlerjugend. Habillé d’images filmées clandestinement, ce témoignage nous immerge dans le Strasbourg nazi de 1940.

Raymond Olff, des jeunesses socialistes aux Franc-tireurs et Partisans (Alsace)
Au printemps 1940, devant l’avance rapide des troupes allemandes, Raymond Olff et sa famille partent vers le Midi. Socialiste convaincu et d’origines juives, il ne supporte pas d’apprendre l’annexion de son pays natal par l’Allemagne nazi et entre en Résistance. De France, par Radio Londres il apprend le sort de certains de ses camarades de classe resté en territoires annexés. C’est en partie pour la mémoire de René Birr, son ami décapité en 1943, que Raymond Olff se bat pour libérer l’Alsace et la Moselle.


Cette collection de 8 web documentaires de 120 min est à découvrir sur le site internet du webdoc lesresistances.france3.fr
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