La France a brillé aux Jeux Olympiques de Rio dans deux disciplines habituellement peu médiatisées : la boxe (six médailles) et l'escrime (trois médailles). Notre enquête montre que l'impact de ces succès dans les clubs alsaciens est bien réel.
A l'Amitié Lingolsheim Boxe, il manque des gants pour tous qui veulent s'essayer au noble art. Ou plutôt toutes celles, car Estelle Mossely ou Sarah Ourahmoune, les médaillées françaises de Rio, ont fait des émules. "C'est de la folie, explique Patrick Gabaglio, l'un des deux entraîneurs, d'habitude à la rentrée, on a une vingtaine de gamins inscrits, là on en a trois à quatre fois plus". Et beaucoup de filles.
A Schiltigheim, Serge Provost, le maître d'armes de l'ASOR Escrime, note aussi un effet JO. "A chaque fois, c'est comme ça quand les Français gagnent des médailles", dit-il. Gauthier Grumier, champion olympique 2016 par équipe et médaille de bronze en individuel, fut l'un de ses élèves lorsqu'il était petit, au Cercle d'escrime de Nevers.
Le reportage