Le plan incliné de Saint-Louis Arzviller fête ses 50 ans

Ouvert en 1969, le plan incliné de Saint-Louis Arzviller permet de franchir un dénivelé de 44 mètres grâce à un funiculaire à bateaux.
 

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Au début de son histoire, il servait aux péniches transportant des marchandises. A présent, le plan incliné de Saint-Louis Arzviller accueille pour la très grande majorité des touristes – entre 80000 et 100000 visiteurs par an. Si sa fonction a évolué, le plan incliné en lui-même n’a pas changé en 50 ans.

D’une journée de navigation à 4 minutes

Avant le plan incliné, les péniches devaient franchir 17 écluses. Cela représentait entre 8h et 13h de navigation, soit une journée ! Depuis 1969, les bateaux se rendent sur le bac à bateaux puis en 4 minutes, ils font la montée ou la descente de 44,55 mètres précisément pour continuer de naviguer sur le canal de la Marne au Rhin – au passage, le plus long de France avec 314 km.


Peu d’énergie avec un contrepoids de 900 tonnes

Le fonctionnement est simple : 2 blocs de béton de 450 tonnes chacun forment le contrepoids au bac à bateaux. Ce dernier pèse 920 tonnes lors de la descente et 880 en montée, c’est-à-dire 20 tonnes de plus ou de moins que le contrepoids. Cette différence permet de consommer que très peu d’énergie : lorsque le bac à bateaux atteint sa vitesse, deux petits moteurs servent de frein.


Témoin de l’Histoire

Les 4 ans de chantier auront marqué les esprits. Bernard Perry, à l’époque ingénieur en charge de la surveillance et du contrôle des travaux, se souvient d’un « chantier titanesque ». Agé de 82 ans, l’homme est la mémoire vivante du plan incliné et s’amuse à en raconter des anecdotes. Le plan incliné, c’est son 4ème enfant. « J’ai un enfant né en 1966, un en 1968 et un 1969, la même année que le plan incliné », explique-t-il, tout sourire. Lui qui avait travaillé sur la construction d’une autoroute se montre encore impressionné 50 ans plus-tard : « C’est la première fois que je voyais de tels engins ! » Aujourd’hui, il aime revenir sur ce lieu qu’il a vu naître et estime qu’il l’a « bien élevé, [son] enfant ».
 

 

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