70.000 visiteurs sont venus découvrir le site historique du Hartmannswillerkopf depuis l'ouverture de l'Historial, en août 2017. Une fréquentation bien plus élevée que prévue qui sert à tous les acteurs touristiques de la région et qui illustre le succès du tourisme de mémoire.
Depuis son ouverture le 3 août 2017 et son inauguration par les présidents français et allemand, 70.000 visiteurs sont venus découvrir l'Historial du Hartmannswillerkopf. Une fréquentation bien plus élevée que prévue qui sert à tous les acteurs touristiques de la région et qui illustre le succès du tourisme de mémoire.
"Nous avons fait près de 600 visites en un an" nous confie Guy Spenlé, guide au Hartmannswillerkopf qui, au cours de ses visites, rappelle aux petits et grands visiteurs les atrocités de la Première Guerre mondiale. "C’est notre devoir de transmettre cette histoire, surtout à la jeune génération", une histoire qui a marqué toute la région. Le Hartmannswillerkopf ou "Vieil Armand" est l'un des quatre champs de bataille qu'a connu la région durant la Première Guerre mondiale. Et c'est sur cette "montagne mangeuse d'hommes"que sont morts le plus de soldats français, près de 7.500. Pour éclairer les visiteurs, un Historial est venu compléter le site il y a un an. Un lieu accueillant une exposition retraçant la chronologie douloureuse des combats et le contexte général dans lequel a eu lieu la Grande Guerre.
Un lieu nécessaire
"Ce lieu franco-allemand était nécessaire" selon un visiteur allemand venu avec ses petits-enfants. "Mon père était sur le front belge. Je voulais montrer à mes petits-enfants les atrocités de cette guerre". Chaque personne croisée a une bonne raison d'être là : comprendre, ressentir, transmettre, le Hartmannswillerkopf attire. Ecoliers, groupes, visiteurs individuels, le site qui se trouve non loin du Col du Linge participe au développement du tourisme de mémoire. Un tourisme profitable à tous les acteurs situés sur la route des crêtes. Les fermes-auberges situées sur le chemin du Hartmannswillerkopf sentent la différence et ceci depuis la pose de la première pierre de l'Historial en 2014. Preuve que la mémoire de guerre est encore bien vivante.
