Ils sont étudiants, cadres ou professeurs... et consacrent 1e semaine ou 1 mois par an à leur second métier : l'armée. Les réservistes pourraient constituer l'ossature de la "garde nationale" évoquée par François Hollande. A Epinal, Ils sont déjà mobilisés au même titre que les militaires d'active.
Comme toutes les unités, le 1er Régiment de Tirailleurs d'Epinal compte une compagnie de réservistes. Mardi 24 novembre 2015, une partie d'entre eux monte à Paris pour assurer des gardes dans le cadre du dispositif Sentinelle, réactivé suite aux attentats du 13 novembre. Des hommes et des femmes qui ont choisi de participer, chacun selon sa disponibilité, à la défense nationale.
En Lorraine, ils sont quelque 1500 réservistes, chacun rattaché à un régiment. Il faut y ajouter les réservistes de la gendarmerie ou de l'armée de l'air. Un "gisement" de militaires que le gouvernement souhaite mieux mobiliser... Mais de fait, ils participent déjà largement à la vie de l'armée.
"Sans eux, on ne pourrait pas faire" admet l'état-major de la région de défense Est.
Car ces militaires en pointillés ne sont pas des soldats d'opérette. Ils reçoivent une formation aussi complète que leurs collègues d'active. Et n'ont pas attendu les derniers événements pour aller sur le terrain quand il le fallait, parfois même sur des opérations extérieures.
Le reportage de Dominique Duforest et Bruno Courtaux au 1er RT d'Epinal :