C'est en ordre dispersé que les différents syndicats appelaient à manifester en ce 1er mai. La CFDT a choisi de faire bande à part à Colmar en raison de la position de chacun face au 2nd tour de l'élection présidentielle.
Oubliée l'union syndicale de 2002 pour "faire barrage à l'extrême droite" au second tour de la présidentielle. Les cortèges du 1er mai n'ont pas attiré les foules en ce 1er mai en Alsace.
A 6 jours du 2nd tour de l'élection présidentielle, les défilés du 1er mai ont une forte coloration politique cette année. Tous les syndicats appellent à faire barrage au Front national, sans donner pour autant les mêmes consignes de vote.
Ils étaient 900 manifestants à Strasbourg selon les observations de nos journalistes sur place à marcher derrière la banderole "Résistance" sous une bannière intersyndicale réunissant la CGT, FO, la FSU, Solidaire et l'UNEF.
"Solidarité internationale. Racistes, fascistes, On en veut pas. Marine #LePen on en veut pas" #1ermai à #strasbourg pic.twitter.com/7pVF6lUENw
— Auberie Perreaut (@AuberieP) 1 mai 2017
Même appel intersyndical à Mulhouse où le cortège parti de la place de la Bourse aurait réuni un millier de personnes dont près de 600 Kurdes, ainsi que le veut désormais la tradition dans la commune haut-rhinoise.
La CFDT fait bande à part à Colmar
A Colmar, la CFDT a décidé de faire bande à part : elle est le seule syndicat à appeler ouvertement à voter pour Emmnanuel Macron, quand les autres syndicats appelle "à ne donner aucune voix à Marine Le Pen". Une petite centaine de personnes ont entendu cet appel en se réunissant devant la cour d'Appel de Colmar. En guise de symbole, ils ont dégonflé une poupée à l'effigie de Marine Le Pen.