Ils étaient une centaine à Joeuf en Meurthe-et-Moselle.
Proches, amis, voisins, tous étaient là pour soutenir les parents d'Inès dans leur combat .
A Joeuf, ce dimanche 4 mars 2018, des proches, amis, voisins, anonymes étaient venus soutenir les parents d'Inès dans leur combat.
Ayant épuisé tous les recours en justice, les parents d’Inès organisaient ce rassemblement.
Ils sont opposés à l’arrêt des soins pour leur fille
L'arrêt des soins a été décidé par le médecin en chef du service et validé trois fois par la justice.
Inès, est âgée de 15 ans et souffre d’une myasthénie auto-immune sévère.
Le 22 juin 2017, elle est retrouvée inanimée après un arrêt cardio-respiratoire , et depuis elle est plongée dans un coma dont elle n’est jamais sortie. Un état végétatif jugé irrémédiable.
Prise en charge par le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy, elle est placée en service de réanimation sous ventilation mécanique.
Au vu des examens pratiqués l’équipe médicale constata une évolution neurologique très défavorable avec de nombreuses et graves lésions cérébrales.
Tribunal administratif et Conseil d’Etat ont jugé que la poursuite du traitement était synonyme d’acharnement thérapeutique, et donc contraire à la loi.
Une lecture confirmée par la Cour européenne des droits de l’homme, laquelle a estimé que le droit français est conforme à la législation européenne.
Les parents d’Inès refusent tout arrêt des soins
" Malgré le coma, on sent qu’elle est « là », qu’elle est parmi nous, qu’elle ressent les choses », Inès n’est pas totalement coupée du monde, une amélioration de son état est possible".Une pétition intitulée « En marche pour Inès » circule.
Près de 5.000 signatures ont été rassemblées.
La pétition sera envoyée à Emmanuel Macron.