Châlons-en-Champagne : le lycéen qui tiré sur sa professeure a été hospitalisé

Placé en garde-à-vue lundi matin, le lycéen de 15 ans a été conduit ce mardi à l'hôpital psychiatrique de Châlons-en-Champagne après avoir vu un expert psychiatre. L'objectif est de déterminer si le garçon est responsable pénalement. 

Un lycéen de 15 ans avait été placé en garde à vue lundi matin au commissariat de Châlons-en-Champagne après avoir tiré sur sa professeure de physique-chimie avec un pistolet à billes. 

Le jeune homme, scolarisé en seconde générale au lycée Oehmichen à Châlons-en-Champagne, était en classe lorsqu'il a tiré sur l'enseignante avec un pistolet à billes. Légèrement blessée au cou puis à la main après avoir tenté de maîtriser l'élève, l'enseignante a été transportée à l'hôpital d'où elle est finalement ressortie dans le courant de la journée.


Il avait aussi reconnu avoir, plus tôt dans la matinée, glissé un couteau dans une punition qu'il a rendue à une autre professeure. Cette dernière, choquée, a aussi été temporairement admise à l'hôpital de Châlons-en-Champagne.

En outre, l'élève aurait reconnu en garde à vue avoir proféré lors de l'agression des cris à caractère radical comme "Allahu Akbar! Je vais venger le prophète".

Hélène Insel, la rectrice de l'académie, s'est rendue au lycée Oehmichen dans l'après-midi pour, selon le communiqué du rectorat, "soutenir les équipes éducatives fortement touchées par l'événement". La police et les services de la Préfecture sont également présents dans l'établissement. La cellule psychologique de la Préfecture est notamment mobilisée ainsi que la cellule de soutien de l'Education nationale déjà présente dans l'établissement.
"La situation est apaisée et les cours sont maintenus pour les élèves présents dans l'établissement", selon le rectorat.

Voir notre reportage diffusé dans le JT de ce mardi 13 octobre 2015

Placé en garde-à-vue lundi matin, le lycéen de 15 ans a été conduit ce mardi à l'hôpital psychiatrique de Châlons-en-Champagne après avoir vu un expert psychiatre. L'objectif est de déterminer si le garçon est responsable pénalement.

 

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