Rockenstock, le festival familial de Châlons

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Olivier Sourd Organisateur RockenStock ©France 3 Champagne-Ardenne

Le festival Rockenstock fête ses 9 ans d'existence. Ce petit festival de musique marque le coup d'envoi de la saison. Plusieurs artistes à écouter ce samedi au cirque de Châlons-en-Champagne.

Le public pourra découvrir en première partie les sélectionnés du Tremplin Rockenstock : Ginger et Elements 4. Ensuite, monteront sur la scène, Lescop, Last Train et en invité surprise : Hildebrandt, des groupes rock en pleine ascension. 

Rendez-vous au cirque de Châlons-en-Champagne, ce samedi 25 mars. Ouverture des portes à 18h30, 1er concert à 19h.

Tarif normal : 13 € en pré-vente ou 18 € sur place (si places disponibles)

Tarif jeune (-20 ans) : 10 € en pré-vente ou 18 € sur place 

Tarif enfant : Gratuit pour enfant de -12 ans (accompagné d'un adulte)

Des casques anti-bruit (en location) et des bouchons d'oreilles (gratuit) seront disponibles sur place. 

Rockenstock : un festival familial


Lescop 

En cet été 2015, Quatre ans ont passé depuis le premier album de Lescop. Une belle lumière claque sur les trottoirs de Paris, et inonde les troquets désertés. Mathieu s'installe dans l'un d'eux chaque jour, un stylo à la main. Il jette sur un carnet des bouts de texte, consigne des choses vues ou lues, notes glanées ici et là. C'est dans cette lumière chaude qu'il composera l'essentiel des paroles d'Echo, album lunaire s'il en est.

Mathieu aime à définir l'album comme "Punk fantomatique" ou "Chanson Lo-Fi". On peut citer Bowie, le Krautrock même si c'est moins du côté de Kraftwerk que de celui de Neu! ou Taxi Girl première période que la filiation se niche. . Si les faiseurs sont légions, Mathieu a su s'en s'inspirer sans verser dans le mimétisme. Et d'ailleurs le voudrait-il que son écriture l'en préserverait, de par sa singularité.

Last train 

Les blousons du rock and roll, sans ses clichés. Les slims de la pop, sans sa naïveté. Les boots du blues, sans son prosaïsme. Les jeunes Last Train libèrent un rock and roll hypnotique, dans un univers écorché et maîtrisé.

Multipliant les tournées, leur réputation ne s'achète pas et les suit à chaque date, offrant ainsi une échappatoire pour des oreilles qui ont trop longtemps vulgarisé le rock.

Ce ne sont pas des frères, ils le sont devenus. Une rencontre de jeunesse qui dure plus de 10 avec la musique en guise de clef de voûte de leur famille. Prônant le "jamais mieux servi que par soi-même", Last Train a avancé seul en trouvant ses concerts, en réalisant ses clips et en enregistrant leur première maquette.

Parti sur les routes pendant de nombreux mois sur des centaines de dates (Prix du Printemps de Bourges, le Québec, Rock en Seine, les vieilles Charrues..), ils viennent nous faire decouvrir leur nouvel album, à Rockenstock pour le public Châlonnais


"Last Train, la meilleure chose qu’il soit arrivée au rock français depuis Noir Désir !" dixit Francis Zégut (RTL2)

"Du rock and roll, de la pop, du blues, du talent. Une belle surprise et une grosse claque.. " dixit Camille Poher (Les Inrocks)


HILDEBRANDT

Hildebrandt vogue au large, il s'est éloigné des rives de la chanson française et cela s’entend. Parce que les mots ne sont plus chez lui soutenus par la musique mais qu’ils s’insèrent comme une deuxième musique dans le décor orchestral. Comme un acteur se fond dans la scène, Hildebrandt chante dans l’écrin sonore, et il y mène un jeu de rôle avec les instruments au service du tableau final. Là où il n’est souvent question que d’espace, il crée le volume : voilà la force de son album "Les Animals".


Sa voix, son écriture rôdent dans les ciels tissés par la musique. Elles dansent sur des carrousels de poche, se dandinent sur des étoiles électro pop dance (J’ai plein de pas) , suivent la lente cadence des marches hypnotiques (Un peu lasse, Les ondes) ou s’évadent dans des ballades capturées en cartes postales sépia (C’est jamais loin, Déjà..,) … Hildebrandt y imprime le verbe dans une poésie un brin mélancolique, mais jamais désenchantée avec ce timbre et cette prosodie qui rappellent au fil des titres les acrobaties poétiques de Dionysos, la gravité de Noir Désir (Gracias, Vos Gueules, A quoi tu France ou L’essentiel à t’apprendre, un clin d’œil à Georges Brassens), l’élégance de Lescop ou le clair-obscur de Bertrand Belin.

Voilà, le film est là, sans images. A chacun de l’écouter, de le vivre, de s’y projeter en imaginant peut-être « Les Animals » en concept album : comme une longue marche depuis la rupture vers la nouvelle rencontre : la rencontre de son propre corps "animal". Vers la rencontre de soi !


 

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