Ce mardi 21 mai était organisé un exercice de sécurité civile au Stade de Reims. Un faux mouvement de foule entraînant plusieurs victimes sera déclenché, en conditions réelles, dans le but de tester les dispositifs de secours.
Cet exercice devait se dérouler dans des conditions très proches de la réalité ; un match entre deux équipes amateurs sur le terrain, 400 figurants/spectateurs en tribune. Au début de la seconde mi-temps, des fumigènes sont venus créer un mouvement de panique qui à engendré des bousculades. Lesquelles ont fait de nombreuses victimes dans les gradins et les coursives.
Ce scénario à permis de tester la chaîne d'alerte, les délais d'intervention, la mise en place des outils nécessaires à la gestion de crise (poste médical avancé par exemple) et la coordination entre les acteurs (300 intervenants). Les fumigènes, bien qu'interdits dans les enceintes sportives pour des raisons de sécurité, sont très régulièrement introduits et utilisés par certains groupes de supporters.
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Des accidents meurtriers
Une dizaine d'autres catastrophes se sont déjà produites dans l'enceinte de stades par le passé. En France, la plus connue reste la catastrophe de Furiani survenue en 1992, à Bastia. L'effondrement d'une tribune avait fait 18 morts et 2 357 blessés.Ce mardi à Reims, il ne s'agira pas de simuler l'effondrement d'une tribune mais un mouvement de foule qui pourrait provoquer des bousculades meurtrières, comme en 1988, lorsque la panique s'était installée dans les gradins de l'Ibrox Stadium à Glasgow (Écosse). Le gigantesque mouvement de foule avait causé la mort de 66 personnes.