La production florale a été victime des changements climatiques. A la Neuville-en-Chaillois dans la Marne, les chrysanthèmes ont été touchés par la sécheresse de l'été dernier. Le manque d'eau a conduit des indésirables à venir chercher la fraîcheur dans les champs.
A la Neuville-en-Chaillois, dans la Marne au cœur du parc de la montagne de Reims, du gibier s'est invité dans le champ de chrysanthèmes.
Dans les parages, on n'en'avait pas vu depuis une quinzaine d'année. Car les sangliers, souffrants de la chaleur sont venus chercher la fraîcheur des champs. Ils ont grignoté quelques plantes.
Ils descendaient dans le champ, bousculaient les cultures, roulaient les bâches, roulaient les chrysanthèmes...,
raconte Thierry Blanche, horticulteur.
L'horticulteur a dû remettre en place tous les jours 4000 chrysanthèmes. Ce qui a nécessité près de 150 heures de travail . Un coût important.
La sécheressee, autre ennemi
Cette année la production a également souffert de la sécheresse.
Chez un producteur de chrysanthèmes de la Neuville-en-Chaillois, les plantes cultivées en plein champ ont souffert.
Il a fallu les arroser jusqu'à trois fois par jour car dans les pots, la température pouvait monter jusqu'à 45 voire 50 degrés.
A la veille de la Toussaint, le producteur est dans la dernière ligne droite pour la commercialiser ses chrysanthèmes.
Il craint que la tradition du fleurissement du 1er novembre ne se perde.
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