Cap intégration Marne présentait ce mardi 14 juin son plan de redressement au tribunal de Reims. A la sortie, la présidente de l'association était confiante pour l'avenir de cette structure qui accompagne 140 enfants et jeunes adultes handicapés. Le jugement officiel sera rendu ce vendredi.
L'association Cap intégration Marne a présenté son plan de redressement ce mardi 14 juin devant le tribunal de grande instance de Reims. Un plan qui prévoit sur dix ans la pérennité de l'association grâce à un financement partagé entre le Conseil départemental, l'Agence régionale de santé et la Caisse d'allocations familiales.
A la sortie du tribunal, la présidente de l'assocaition, Elizabeth Coppin, était plutôt confiante : "Les personnes qui ont à juger de l'avenir de l'association ont tous individuellement donné un avis favorable, voire très favorable, au plan de redressement et ont renouvelé leur intérêt pour le service rendu".
75 salariés sur toute la Marne
Depuis quinze ans, Cap intégration Marne accompagne 140 enfants et jeunes adultes handicapés, du lever jusqu'au soir, en passant par le transport en milieu scolaire ou à l'hôpital. Un service innovant qui permet aux jeunes d'être autonomes et de faire leur propre vie. Pour y parvenir, cette structure emploie 75 salariés.Placée en redressement judiciaire, l'association souffre d'un déficit chronique (plus de 180.000 euros en janvier 2015), car le coût horaire de ce service n'est, pour l'instant, pas entièrement pris en charge. Mais un audit extérieur a estimé saine la gestion de l'association.
Le tribunal doit rendre son jugement ce vendredi 17 juin.