Deux thèses s'affrontent toujours six jours après la blessure d'un supporter corse

Six jours après les incidents en marge du match de Ligue 1 Reims-Bastia, les syndicats de police rémois s'expriment pour la première fois sur les faits. Ils réfutent la thèse avancée par la victime.

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Selon son avocate, Maxime Beux, qui a quitté l'hôpital Robert Debré aujourd'hui pour regagner la Corse, aurait été attiré dans un guet-apens. La victime aurait été interpellée de façon musclée, et aurait pris un tir de flashball dans l'œil gauche, avant de s'effondrer dans la rue.
Des propos dénoncés ce matin par le syndicat SGP de Champagne-Ardenne. Pour les policiers, il y a bien eu un tir de flashball le week-end dernier, mais pas dans l'œil.
Une information judiciaire a été ouverte, les bandes vidéos du lieu de l'affrontement ont été saisies. L'enquête a été confiée à l'IGPN, la police des polices, mais pour l'instant aucune audition n'aurait été menée.
Par ailleurs en Corse, la tension ne retombe pas. Hier, un jeune homme a été condamné à de la prison ferme pour avoir participé à des affrontements contre les forces de l'ordre sur l'Ile de Beauté. Une nouvelle manifestation est prévue demain. 

Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 de ce vendredi 19 février 2016

©France 3 Champagne-Ardenne

 

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