Ce mardi 16 septembre, les salariés du réseau des transports urbains Citura se sont réunis en assemblée générale à deux reprises. En 2011, le déficit de Citura s'élevait à 6 millions d'euros, mais aujourd'hui, il atteint 12 millions d'euros.
Hier, lundi 15 septembre, des représentants du personnel ont rencontré la présidente de Reims Métropole. Catherine Vautrin s'engage à maintenir un réseau de transport de qualité tout en se préoccupant de très près de l'approche sociale des salariés et à maîtriser la dépense publique.
La présidente de Reims Métropole s'est engagée avec Arnaud Robinet, maire de Reims à maintenir la fiscalité. Catherine Vautrin indique que dans le contexte actuel, il n'est pas envisagé d'augmenter l'offre. La concession qui a été signée l'a été avec un plan de financement et où chacun doit assumer les responsabilités qui sont les siennes.
Côté syndical, il est dénoncé le contrat de concession où le coût réel du réseau bus et tramway a été sous-estimé. Jérôme Briot, Secrétaire du syndicat CGT, souhaite que soit renégocié les termes de ce contrôle et de reposer les base du juste prix de ce que coût réellement ce réseau avec un tramway que les politiques de l'époque ont voulu. Pour la CGT, il est urgent de trouver de l'argent. Les actionnaires et la Caisse des dépôts et des consignations doivent mettre "la main à la poche" et accompagner la collectivité rémoise dans le fonctionnement de ses transports.
Va-t-on vers un plan social ou la réduction des services proposés ? Les prochaines semaines pour les transports urbains à Reims seront déterminantes.
Dans notre reportage (à voir dans le JT 19/20 de ce mardi 16/09), la direction de Citura n'a pas souhaité s'exprimer à notre micro.
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