Le tribunal correctionnel de Reims a ordonné ce lundi soir le renvoi au 22 mars du procès des sept supporters du SC Bastia. Ces sept hommes seront astreints d'ici là à un contrôle judiciaire et interdits de stade.
Sept supporters de Bastia sont passés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Reims ce lundi en fin de journée. Auteurs présumés de violences sur des policiers en marge du match Reims-Bastia, ces jeunes hommes comparaissaient pour "outrages, menaces, rébellion à l'égard de personnes dépositaires d'une autorité publique".
Le procès a été reporté au 22 mars, la défense ayant demandé un délai.
Obligation de pointer au commissariat
D'ici là, ces sept personnes seront astreintes à un contrôle judiciaire, avec obligation de pointer au commissariat au début et après la mi-temps de chacun des matches du Sporting Club de Bastia et interdiction de port d'armes quelles qu'elles soient.Le procureur Fabrice Belargent n'avait pas non plus requis le placement en détention provisoire des prévenus, relevant qu'ils avaient "des casiers judiciaires vierges", à l'exception de l'un d'eux condamné à une amende, et estimant qu'il n'y avait "pas de risque de pression sur les témoins".
"Propos odieux"
Le procureur a nettement séparé les fauteurs de troubles présumés des "vrais supporters du club (qui) sont très loin d'ici, repartis dans un bus, en famille..." Plusieurs des prévenus ont été trouvés porteurs "d'engins explosifs", a-t-il souligné. Selon lui, ce petit groupe avait "décidé d'en découdre avec les services de police". Il s'est indigné des "propos odieux" et des grossièretés proférées à l'encontre de la police, d'après les premiers éléments de l'enquête. "Sale Français", aurait notamment lancé l'un des fauteurs de troubles, a dit le procureur.Il a d'autre part indiqué qu'"une information judiciaire" était ouverte pour établir les causes de la grave blessure à l'oeil dont souffre un des assaillants de la police alors qu'il tentait d'échapper à son arrestation. Il a demandé que la responsabilité des co-auteurs des violences "ne soit pas noyée dans le malheur d'un autre".
Outre les sept prévenus présents à l'audience, un jeune homme de 17 ans, donc mineur, avait été placé en garde à vue. Remis lui aussi en liberté, il sera jugé "dans un mois" par une juridiction pour mineurs.
Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 de ce mardi 16 février 2016
Le tribunal correctionnel de Reims a ordonné ce lundi soir le renvoi au 22 mars du procès des sept supporters du SC Bastia. Ces sept hommes seront astreints d'ici là à un contrôle judiciaire et interdits de stade.
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©France 3 Champagne-Ardenne
Voir notre direct diffusé dans le JT 19/20 de ce lundi 15 février 2016
Le tribunal correctionnel de Reims a ordonné ce lundi soir le renvoi au 22 mars du procès des sept supporters du SC Bastia. Ces sept hommes seront astreints d'ici là à un contrôle judiciaire et interdits de stade.
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©France 3 Champagne-Ardenne