Pendant un mois la cité des sacres accueille un festival dédié au Japon. Une vingtaine d'arts japonais sont à découvrir. L’occasion de mettre en avant cette culture asiatique qui entretient des liens étroits avec Reims depuis de nombreuses années.
Pour les amoureux de la culture japonaise ou pour ceux qui souhaitent la découvrir, une vingtaine d’ateliers sont organisés en ce mois d’avril à Reims. Il y en aura pour tous les goûts.
“On a un éventail très large : des ateliers de cuisine japonaise, des dégustations de thé japonais, un concert japonais par la maîtrise de la Cathédrale ou encore une exposition de Banzaï”, énumère Colette Padet, la présidente de Reims Rayonnement International, l’association qui organise cet événement.
Du succès pour cette première édition
“Certaines de nos activités sont déjà complètes, c’est le cas du concert de 200 places. On va augmenter la jauge de 50 places. La dégustation de thé est aussi complète, il y a un attrait important, je ne m’y attendais pas”, s’enthousiasme Colette Padet. Une fierté pour la présidente de l’association. “C’est la première édition, il y a deux ans, on avait fait une semaine orientée vers la culture japonaise, mais cela avait moins bien marché. Là, nous avons beaucoup de choses le week-end et le soir pour que cela plaise au plus grand monde”, précise-t-elle.
Reims et le Japon, des liens historiques
“La ville est engagée dans une démarche de jumelage avec la ville de Nagoya depuis maintenant 7 ans”, s’enthousiasme Dimitri Oudin, adjoint au maire en charge des relations internationales.
Ce lien conclu avec la troisième plus grande ville du Japon s’explique par l’histoire riche qui existe entre les deux villes. “Reims a cette ouverture avec l’Asie, notamment depuis la fin du 19e siècle”, commence à raconter l’élu. “Alfred Gerard et Hugues Krafft, deux aventuriers et ingénieurs rémois se sont rendus au Japon et ont amené une fois revenu en France une part de culture japonaise”, sourit Dimitri Oudin. Une culture japonaise à l’époque nouvelle à Reims.
L’élu ne peut s’empêcher de citer l’exemple de Léonard Foujita, dont une chapelle à Reims porte encore le nom du peintre aujourd’hui. “Le Japon est un peu le monde nouveau dans les politiques de Jumelages internationales, Mais par rapport à l’histoire de notre ville cela a du sens et c’était évident”, ajoute l’adjoint en charge des relations internationales.
Au-delà de cet événement d’un mois à Reims, les coopérations sont nombreuses avec la ville japonaise. Partenariats universitaires, accueil de scolaires ou encore échanges culturels, les liens sont divers et nombreux.
D’autres éditions en perspective
Ces liens pourraient encore se renforcer dans les prochaines années. La présidente de l’association Reims Rayonnement international imagine déjà la suite : “C’est quelque chose que l’on envisage de faire soit tous les ans ou tous les deux ans !” Une bonne nouvelle donc pour ceux qui apprécient la culture japonaise et ces arts divers.
