Depuis plusieurs semaines, les surveillants de prison se mobilisent. Ce mercredi 13 mars, ils demandent plus de moyens pour assurer leur mission et garantir leur sécurité.
Ils étaient une vingtaine ce mercredi 13 mars 2019 au matin devant la maison d'arrêt de Reims. Les surveillants pénitentiaires, mobilisés sur leurs jours de repos ou sur leurs congés, bloquent l'accès à l'établissement. Seuls les semis-libertés et les urgences médicales sont autorisés à entrer et sortir du site.
Plus de moyens et de sécurité
Les agents pénitentiaires demandent plus de moyens pour assurer leur mission. Des moyens humains mais aussi aussi financiers. Ils réclament notamment une revalorisation de leurs salaires. Aujourd'hui, un gardien de prison débute touche en moyenne 1.400 euros par mois.Les revendications portent également sur la sécurité. L'article 57 de la loi pénitentiaire de 2009, qui limite les fouilles intégrales, est pointé du doigt.
Agression à la prison de Condé-sur-Sarthe
La colère est montée d'un cran suite à l'agression au couteau par un détenu radicalisé et son épouse de deux agents de la maison centrale de Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, a suscité beaucoup d'émotions au sein du personnel pénitentiaire.Après les établissements de Troyes lundi et Châlons hier, c'était au tour des salariés de Reims de se rassembler.