Quand Reims était une ville olympique

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Ce n'est pas encore officiel, mais c'est tout comme. Paris devrait obtenir l'accord du comité olympique pour accueillir les Jeux en 2024, soit un siècle après l'organisation des derniers jeux dans la capitale. Reims, ou plus précisément Tinqueux et Mourmelon, avaient accueilli les épreuves de tir.

La façade, imposante, a peu perdu de sa superbe. Le bâtiment en style Art déco est toujours animé. Ce stand a accueilli les épreuves de tirs sportifs des 8èmes jeux olympiques en 1924.  L'association de tir de Reims est depuis le propriétaire des lieux, situés dans la commune de Tinqueux.



A l'époque, le site a été construit exclusivement pour les jeux par l'architecte Hippolyte Thomasson. Le bâtiment a ensuite été inauguré par Pierre de Coubertin en 1923, avec une petite particularité : 

Nous avons une très jolie terrasse qui nous permet d'avoir une vue sur la cathédrale de Reims 

souligne Eliane Nocton, adjointe au Maire de Tinqueux.

Si la terrasse est aujourd'hui inaccessible et le bâtiment vétuste, ils ne répondent plus aux normes du Comité international olympique. Difficile d'imaginer qu'en juin 1924, les épreuves se déroulaient ici, à Tinqueux et à Mourmelon pour les Tir de longue distance.

Un site vaste et adapté


Pour Fabrice Loncol, ancien maire de Mourmelon-le-Grand, si le stand avait été choisi a l'époque, c'est parce qu'"il y avait une société dynamique pour l'époque et parce que le camp militaire s'y prêtait. C'étaient des épreuves de tirs à longue distance, de 400 à 800 mètres, et on ne peut pas faire ça partout."

Cet été 1924, 25 nations s'affrontaient dans les dix épreuves de tir sportif sur les sites marnais. La France avait remporté la médaille d'or à la carabine à 50m "position couchée" et l'argent à l'épreuve par équipe.

Le site abrite encore aujourd'hui la société de tir de Reims. Grâce aux grands espaces offerts par le parc, la société de tir a aussi étendu ses activités au tir à l'arc.

Retrouvez notre reportage 

Durant la première interview, c'est Eliane Nocton, adjointe au maire (LR) de Tinqueux qui intervient. Vient ensuite Fabrice Loncol, ancien maire de Mourmelon-le-Grand, dont l'interview date de 2004. ©France 3 Champagne-Ardenne

 

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