Charles de Courson, député centriste de la 5e circonscription de la Marne, a retiré sa candidature face au candidat LFI Eric Coquerel, à la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Il s'en explique.
Le député centriste de la Marne, Charles de Courson, élu depuis 1993 à l'assemblée nationale afait parler de lui lors du vote du président de la commission des finances le 30 juin. Il n'a rien affirmé concernant le Rassemblement National à la commission des finances. Il affirme avoir retiré sa candidature face à Eric Coquerel, LFI, car "elle n'enregistrait pas les intentions de vote espérées."
Certains médias ont évoqué une décision politique de l'élu de la Marne. Toujours est-il que factuellement, après trois suspensions de séance -et deux premiers scrutins infructueux- l’élu membre du groupe d’opposition Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, a renoncé à briguer le poste. Sans en donner les raisons, relate le HufPost.
Pour certains, à gauche, pas de doute, continuent nos confrères : "le parlementaire, spécialiste des finances publiques ne voulait pas bénéficier du report des voix venu du Rassemblement national, et in fine, être élu grâce à son soutien. C’est en tout cas l’analyse de David Cormand, l’eurodéputé et ancien patron des écolos sur les réseaux sociaux".
Contacté ce 1er juillet, au lendemain de l'élection du président de la commision des finances, Charles de Courson s'explique. "Je n'ai rien contre les groupements du Rassemblement National ou même de la France Insoumise à l'assemblée. Ceux qui font semblant de s'offusquer de leur présence, feraient mieux de s'interroger sur les raisons de leur arrivée en masse au Palais Bourbon", poursuit le député élu depuis 1993 dans sa circonscription.
Les Français n'acceptent plus la politique actuellement mise en place par l'ex majorité présidentielle
Charles de Courson-Député de la 5e circonscription de la Marne
Avant d'ajouter :" S'ils représentent actuellement deux groupes majoritaires à l'assemblée, c'est simplement, car les Français n'acceptent plus la politique actuellement mise en place par l'ex majorité présidentielle, ils ne trouvent pas de réponses concrètes à leurs questions et leurs problèmes et cherchent des solutions ailleurs."
Concernant d'éventuels votes en commun avec LFI ou le RN, le député marnais affirme : "je ne regarde pas l'étiquette à l'origine des propositions d'amendements, mais leur contenu. Je ne suis pas là pour entretenir un conflit, mais pour trouver des solutions au problème des Français et cela se situe bien au-dessus des alliances politiques, comme celle qui a permis la réélection de monsieur Ciotti à la questure avec deux députés RN."
Suite à ces élections à l'assemblée Charles de Courson, pense déjà aux débats concernant les futurs amendements sur le pouvoir d'achat.