Quatorze personnes, dont des employés de la préfecture de Metz, des médecins et des interprètes, ont été placées en garde à vue, soupçonnées d'être mêlées à un trafic de titres de séjour. L'information a été révélée mardi 15 décembre 2015 par Le Républicain Lorrain.
Quatorze personnes, dont des employés de la préfecture de la Moselle à Metz, des médecins et des interprètes, ont été placées en garde à vue lundi 14 décembre 2015.
Tous sont soupçonnés d'être de près ou de loin mêlés à un trafic de titres de séjour. L'information a été révélée mardi 15 décembre 2015 par le Républicain Lorrain.
Elles sont soupçonnées d'avoir permis à des demandeurs d'asile d'origine albanaise ou kosovare d'obtenir des titres de séjours contre de l'argent. Des réfugiés qui séjournaient notamment sur le camp de Blida à Metz (Moselle) avant son évacuation. Les employés de la préfecture interpellés n'occupent pas de postes à responsabilité, a précisé une source judiciaire à l'AFP.
Au terme de "plusieurs mois d'enquête", ces personnes ont été interpellées lundi 14 décembre, puis placées en garde à vue, a confirmé le procureur de Metz, Christian Mercuri.
Au moins trois interprètes qui travaillent dans des associations d'aide à l'accueil des réfugiés et parfois pour le tribunal, faisaient venir des familles en France en signant des attestations d'accueil.
Elles leur conseillaient ensuite de demander des titres de séjour pour raison médicale, puis les envoyaient vers des médecins pour le moins arrangeants. Quatre praticiens ont été arrêtés hier.
On ignore combien de titres de séjours ont été délivrés, ni combien d'argent le réseau a récolté - les gardes à vue peuvent durer plus de 48 heures, a précisé M. Mercuri à l'AFP.