Mercredi 27 juillet 2016, suite au rapport favorable de l'administrateur judiciaire, le tribunal de Briey a choisi de faire confiance au fabriquant de remorques de camions. Il prolonge sa période d'observation jusqu'au 22 février 2017. Sa directrice, rassurée, veut continuer à se battre.
"Je suis à la fois rassurée et satisfaite de la décision du tribunal de Briey qui a compris notre volonté d'agir malgré cet héritage de nombreuses années difficiles pour l'entreprise. Avec ce soutien qu'ils nous apporte, nous allons pouvoir travailler concrètement pour l'avenir de Kaiser." Tiziana Bizetto, directrice de Kaiser SAS.
Mme Tiziana Bizetto (à gauche), l'un des deux directeurs de l'entreprise de fabrication de remorques de camions implantée à Longuyon (54).
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© Bruno Courtaux. France 3 Lorraine
Kaiser a été repris en novembre 2014 par le carrossier niçois Re-Mec après avoir connu bien des péripéties économiques pour cette entreprise à l'origine familiale.
Les difficultés économiques qui ont accompagné ce transfert de propriétaires lui semblent plus que jamais surmontables grâce à la décision du tribunal de commerce de Briey (54) de prolonger de six mois, jusqu'au 22 février 2017, la période d'observation avec poursuite d'activité.
Une décision "sociale" de l'institution judiciaire, qu'elle salue tout autant que la confiance de l'administrateur judiciaire Me Claude-Maxime Weil.
Après s'être rendu à Longuyon et avoir visité l'entreprise fondée en 1947, ce dernier a estimé, dans un rapport remis au tribunal, qu'après six mois d'observation et la mise en place de nouvelles méthodes de travail au sein de Kaiser, il était possible désormais de se mettre au travail.
Pas de licenciements programmés
Cette poursuite d'activité prolongée intervient dans un contexte économique qui semble un peu plus favorable que celui de ces derniers mois.Pour Tiziana Bizetto, cette remise en marche de l'entreprise ne devrait pas s'accompagner de licenciement. Elle espère même "créer de l'emploi si la reprise de flux espérée dans les prochains mois se confirme". Pour cela elle s'appuie notamment sur un nouveau mode de management dont elle comprend toutefois qu'elle puisse ne pas rencontrer l'intérêt de certains salariés. "Mais encore une fois, il n'y a ni PSE, ni licenciements programmés".
Des informations qui devraient rassurer également les fournisseurs et clients de l'entreprise Lorraine.
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