L'affaire avait ému. Un homme avait été tué par balle en plein jour à Nancy. Mercredi 17 avril, l’enquête est terminée. Le procureur réclame le renvoi devant la cour d’assises de dix personnes, toutes membres d’un gang de trafiquants de stupéfiants. 

A Nancy, le 30 avril 2016 un homme était tué en pleine rue. Une exécution. L'affaire avait ému le quartier de la place de la Croix de Bourgogne. 
 
Mercredi 17 avril 2019,  le procureur, François Perain estime que l'enquête est bouclée. Il demande le renvoi devant la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle de dix membres d'un gang de trafiquants de stupéfiants de Laxou. 

A l'époque, l'hypothèse la plus probable était celle d'un règlement de comptes. Comme l'avait  souligné le procureur, la victime "n'a pas été visée de manière fortuite"

Une banale altercation 

Et pourtant, dans la synthèse effectuée par le parquet de Nancy, on apprend que tout serait parti d'une simple dispute pendant un match de football.
"Un joueur avait été violemment frappé par des membres de l'équipe adverse, et Khalad Arbouze était intervenu, avec plusieurs amis, pour le protéger et le séparer de ses adversaires".
Puis quelques jours plus tard, une violente dispute aurait à nouveau éclaté entre les deux joueurs. Ils auraient même échangé des coups de feu, à Vandoeuve puis à Nancy.

Khalad Arbouze
a ainsi tiré sur un membre du gang des Provinces de Laxou (Meurthe-et-Moselle) et l'a blessé au pied. Et pour se venger les membres du commando aurait planifié son assassinat le 30 avril 2016.

On apprend ainsi dans le réquisitoire du parquet que le lien était ainsi fait entre l'assassinat de Khalad Arbouze et deux affaires de violences avec arme s’étant déroulées à Vandoeuvre, puis à Nancy. 
Fouad Ziad avait été touché au pied droit par un projectile de neuf mm en déclarant que Khalad Arbouze lui avait avoué avoir tiré en direction de Fouad Ziad, sans le viser, dans le seul but de lui faire peur. 

Un des suspects est un caid de la cité des Provinces

Il serait actuellement en cavale au Maroc. Le procureur, François Perain dans son document, souligne toutes les charges qui pèsent sur les personnages clés de l'affaire. Pendant trois ans, les enquêteurs du SRPJ de Nancy sont remontés jusqu'a eux à partir des traces génétiques rélevées à divers endroits dans un véhicule Berlingo retrouvé le jour même de l'assassinat. 

L’assassinat de Khalad Arbouze est la conséquence dramatique d’un engrenage d’événements violents.

Le procureur conclut sa synthèse en demandant le renvoi devant la Cour d’Assises de Meurthe et Moselle, pour les faits criminels et les délits connexes des dix membres du commando. 
  
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