Au dernier trimestre 2024, le chômage a progressé de 3,9 % en France (hors Mayotte), selon les chiffres du ministère du Travail publiés ce lundi 27 janvier 2025. Avec 239 040 inscrits, le Grand Est résiste mieux même si le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente de 2,7 % sur le trimestre, surtout chez les jeunes.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond de baisse des embauches et de multiplication des plans sociaux. Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité (catégorie A) inscrits auprès de l'établissement a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi 27 janvier 2025 par le ministère du Travail.
Dans le Grand Est, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité
(catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 239 040. Ce nombre augmente de 2,7% sur le trimestre (soit +6 240 personnes) et de 2,3% sur un an. Les hommes sont davantage touchés (+3,1% sur un an et +1,4% pour les femmes). Sur un trimestre, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A augmente dans le Grand Est de 6,4% pour les moins de 25 ans (+5,1% sur un an), de 2,6% pour ceux âgés de 25 à 49 ans (+2,2% sur un an) et de 1,0% pour ceux âgés de 50 ans ou plus (+1,2% sur un an).
Au cas par cas par département
Au quatrième trimestre 2024, Les départements qui enregistrent une hausse supérieure sont la Marne (+4,1%), la Meuse (+3,5%) suivis par les Vosges (+3,3%) et le Bas-Rhin (+3,2%).
Les départements qui résistent le mieux sont la Meurthe-et-Moselle (+1,5%), le Haut-Rhin et l'Aube (+1,9%).
Du côté des Métropoles, Nancy (+1,8%) et Metz (+2%) résistent tandis que Strasbourg (+3,1%) décroche.
Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4ᵉ trimestre, soit 117 000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36 000) est toutefois due au basculement de demandeurs d'emploi de catégorie B ou C - activité réduite - vers la catégorie A.