Lundi 30 novembre, la Haute autorité de santé recommande de vacciner en premier les résidents des Ehpad. A Nancy, le professeur Rabaud, épidémiologiste au CHRU de Nancy, estime que "les premières vaccinations pourront débuter la première semaine de janvier 2021".
A quelques semaines du lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19, les derniers ajustements vont bon train au CHRU de Nancy. "Il faut le temps que cela se mette en place, mais oui, début janvier 2021, cela me semble possible", explique le Professeur Christian Rabaud, épidémiologiste au CHRU de Nancy.
"Le CHRU est bien sûr prêt pour la vaccination, en attendant que toutes les modalités soient fixées".
Ce matin, lundi 30 novembre 2020, la Haute autorité de santé recommande de vacciner en premier les résidents des Ehpad "compte tenu du nombre limité de doses qui seront disponibles au démarrage de la campagne de vaccination". La deuxième phase devrait concerner l’ensemble des personnes âgées, en commençant par les personnes ayant plus de 75 ans.#Vaccination | L’arrivée, l’autorisation et l’utilisation des premiers vaccins anti-#COVID19 se précisent. L’objectif est d’être prêt à répondre au défi
— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) November 20, 2020
Et si on faisait le point sur les missions de la HAS sur la vaccination, sur les travaux en cours et à venir ?
Thread ⤵ pic.twitter.com/EJnHykynSf
"Il faut rappeler qu'il n'y a pas de traitement. Donc seulement deux solutions : le vaccin ou les gestes barrières avec ses limites", explique Christian Rabaud, épidémiologiste. "Donc le mieux reste le vaccin".Deux solutions : le vaccin ou les gestes barrières avec ses limites
Des résultats positifs d’essais cliniques
Il y a plusieurs types de vaccins, dont un (celui développé par Pfizer) qui doit se maintenir à une température assez basse, -80°. Des conditions de conservation contraignantes. Ainsi, l'Etat à commandé des congélateurs pour les hôpitaux qui seront livrés mi-décembre.Pour cette future campagne, l'autorité sanitaire définit "cinq phases progressives" avec une ligne directrice : "protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s'en occupent", a expliqué sa présidente Dominique Le Guludec à l'AFP.