Ce jeudi 3 novembre à 19 heures, rendez-vous au théâtre de la manufacture de Nancy pour découvrir la pièce de théâtre du dramaturge espagnol Armando Llamas "Meurtres de la princesse juive". L'une de nos équipes a assisté aux répétitions de cette oeuvre mise en scène par Michel Didym.
Ne vous laissez pas tromper par son titre. Ici, il n'est nullement question de meurtre, ni de princesse juive. Derrière les "meurtres de la princesse juive" se cachent plutôt une réflexion sur les affres de l'amour et la mondialisation. Des thèmes explorés sous la forme d'une comédie à l'humour cinglant, mise en scène par le nancéien Michel Didym.
Le pitch ? L'histoire de Serge, parti au Pakistan pour oublier sa rupture avec Raoul. Pensant résoudre ses problèmes en fuyant à l'étranger, Serge va croiser la route de divers personnages aux histoires d'amour uniques. Le tout dans les années 1980, en pleine mondialisation.
Coproduction entre le Centre Dramatique National Nancy Lorraine et l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théatre de Lyon, ce spectacle réunit 12 comédiens issus de cette école. Depuis le 24 octobre, la troupe répète sans relâche au Théâtre de la Manufacture, avant une première ce jeudi 3 novembre à 19 heures. Un travail minutieux, car en tout, tous vont incarner une trentaine de personnages. Et forcément, il y a toujours un peu de stress avant d'offrir le fruit de ces répétitions au public.
Après cette représentation, la pièce sera jouée à Nancy jusqu'au 11 novembre. Avant une tournée en France.
Renseignements sur le site internet du Théâtre de la Manufacture
![](https://assets.webservices.francetelevisions.fr/v1/assets/images/4f/ba/f0/4fbaf0dd-50cc-46df-af2f-2d71f32b7ab3.jpg)
Qui est Armando Llamas ?
Auteur de cette pièce de théâtre, le dramaturge espagnol né en 1950 a des liens personnels avec la France.Parti en Argentine avec ses parents un an après sa naissance, il vit ses premières exépriences théâtrales là-bas. Il finit par quitter ce pays en pleine dictature du fait de son homosexualité en 1970. De retour en Espagne, la dictature franquiste lui est encore plus insupportable.
Direction cette fois la France, trois ans plus tard. Il fréquente entre autres Marguerite Dumas et écrit ses oeuvres en français. Il collabore même à la Mousson d'été, festival des écritures contemporaines à Pont-à-Mousson. Malade du Sida, il finit par s'éteindre en 2003 d'une embolie cérébrale.
Ses pièces sont notamment mises en scène par Stanislas Nordey, Philippe Adrien ou... Michel Didym.