Depuis presque 50 ans, l’association Greenpeace lutte pour protéger l’environnement. Aujourd’hui avec l’urgence climatique de plus en plus de jeunes s’engagent. Qui sont-ils ? Jusqu’où sont-ils prêts à aller ? Portraits croisés de quatre nancéiens.
Vous les avez peut-être vus parcourir la ville avec un ours blanc en peluche en train d’agoniser sur une civière, pour sensibiliser la population ? François, Sarah, Chloé et Maël sont les nouveaux militants de Greenpeace Lorraine. Ils ont entre 19 et 27 ans, et sont particulièrement motivés. Leur planète brûle...et ils ont bien l’intention de se battre pour la sauver !
Les opérations coup de poing sont nécessaires
Vider les rayons de supermarchés des boites de poissons menacés, parcourir la ville avec un ours blanc en peluche pour dénoncer le réchauffement climatique, ou re-décorer une station-service avec des coraux et des oiseaux noircis par le pétrole… ils ne ménagent pas leurs efforts pour sensibiliser la population. Pour Sarah, étudiante en médecine, c’est malheureusement la seule solution pour faire réfléchir les gens.Oui c’est malheureux de devoir en arriver là, mais c’est nécessaire pour ouvrir le débat et ne pas laisser les gens passifs face à la destruction de la planète.
-Sarah, 18 ans, militante Greenpeace
François, 23 ans, étudiant en dentisterie, regrette que les élus et les industriels n’entendent pas leurs appels et les messages d’urgence des scientifiques. Pour lui, seules les actions coup de poing peuvent les faire sortir de leur tour d’ivoire.
Ils ne sont pas tous des activistes
Pour autant, ils ne sont pas tous prêts à risquer la prison, comme ces militants qui se sont introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom en octobre 2017 pour montrer qu’elle n’était pas sûre.
Ce genre d’action où l’on brave la loi, est réservé à des personnes formées spécialement pour celà, et viennent souvent de Paris ou de plus loin.Tous en revanche sont prêts à investir plus de temps dans les actions de sensibilisation.
Il faut bien comprendre que la bataille pour sauver le climat, on ne peut pas la perdre !
-Maël, lycéen 19ans