Elections législatives. Mathieu Klein, maire de Nancy, soutient l’accord LFI-PS, « Nous devons contribuer à écrire l’histoire de la gauche »

Le maire socialiste de Nancy s’est positionné en faveur de l’accord de la France insoumise et du PS qui attend la validation du conseil national du Parti Socialiste ce jeudi soir. En Meurthe-et-Moselle, seules quatre circonscriptions seront représentées par des socialistes.

Comme d’autres maires socialistes de France, Mathieu Klein s’est dit favorable à un accord LFI-PS pour les élections législatives.

Le maire Nancy était l’invité du 12/13 de France 3 Lorraine ce jeudi 5 mai. A quelques heures de la réunion du conseil national du PS qui doit statuer sur l’accord entre la France insoumise et les socialistes, Mathieu Klein a affirmé "ne pas renoncer à ses principes et ses convictions mais vouloir répondre aux aspirations des électeurs de gauche qui veulent le rassemblement de la gauche et des écologistes. Il ne s’agit pas de se renier, mais de participer à une coalition, un accord dans lequel il y a des points de désaccord notamment sur la question européenne".

Le PS et LFI ont publié le contenu de l'accord sur les réseaux sociaux :

4 circonscriptions pour le PS en Lorraine

Nous ne pouvons pas renoncer à écrire l’histoire de la gauche dans ce pays

Mathieu Klein, maire de Nancy

Selon cet accord, LFI rafle 12 circonscriptions en Lorraine, contre 4 pour le PS, EELV et une seule pour le PCF même si tous devront se présenter sous la bannière La Nouvelle Union Populaire et Sociale. Pour Mathieu Klein, cet accord n’est pas représentatif de l’implantation des élus locaux socialistes mais les scores très faibles aux deux dernières présidentielles obligent le PS à faire des compromis : "Nous ne pouvons pas au motif de quelques circonscriptions renoncer à avancer et à écrire l’histoire de la gauche dans ce pays. Les socialistes peuvent-ils se permettre de dire non je passe mon tour ou je vais écrire une autre histoire, non je ne le crois pas".

S'il regrette la désunion des socialistes sur cet accord et la démission de l'ancien premier ministre Bernard Cazeneuve, le maire de Nancy affirme que chacun à sa place : "nous avons longtemps rassemblé la gauche à nous de jouer notre rôle tout en affirmant notre identité. Nos partis traditionnels ont rendu leur dernier souffle, nous aurons notre rôle à jouer dans l'après législatives pour reconstruire une nouvelle famille de la gauche", conclut l'édile.

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