L'homme tué en pleine rue à Nancy samedi 30 avril était connu de la justice

L'homme de 34 ans tué samedi matin 30 avril en pleine rue à Nancy par au moins deux assaillants armés et cagoulés, avait un passé judiciaire lié à un trafic de stupéfiants mais semblait avoir tourné la page depuis plusieurs années.

Les trois individus qui ont pris la fuite après le meurtre de cet homme samedi 30 avril, place de la Croix de Bourgogne à Nancy, sont toujours activement recherchés ce lundi par la police judiciaire. Selon les témoins, ils auraient pris la fuite à bord d'une camionnette blanche.

L'hypothèse la plus probable est celle d'un règlement de comptes. Comme l'a souligné le procureur, la victime " n'a pas été visée de manière fortuite ". Un euphémisme quand on entend les témoins parler d'une exécution en règle.


Cet homme dont l'identité n'a pas été révélée, serait connu des services de police. Père de deux enfants. Il se rendait sur un chantier où il travaillait. Des proches ont déposé des fleurs et des mots sur les lieux du drame.

Les armes correspondraient bien à des calibres de 9 mm. La PJ exploite les caméras de vidéosurveillance installées dans le secteur. L'autopsie du corps aura lieu demain. 

Une conférence de presse devrait être donnée demain ce lundi 2 mai par le procureur de la République de Nancy pour faire le point sur l'enquête.L'homme tué en pleine rue à Nancy était connu de la justice

 Nancy, 1 mai 2016 (AFP) 

L'homme de 34 ans, tué samedi matin 30 avril en pleine rue à Nancy par au moins deux assaillants armés et cagoulés, avait un passé judiciaire lié à un trafic de stupéfiants mais semblait avoir " tourné la page " depuis plusieurs années, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

La victime, un homme " d'origine marocaine ", père de deux enfants, " n'avait plus vraiment fait parler de lui " depuis sa sortie de prison, en 2005, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

" Il s'était manifestement repenti. Il était parti vivre dans le sud de la France avec sa compagne et ses deux jumelles, puis était revenu s'installer à Nancy
depuis au moins un an ", a ajouté la source, précisant qu'il s'était lancé dans une activité immobilière, achetant des appartements qu'il revendait après les avoir rénovés.

Il avait un " passé " en lien avec les stupéfiants, mais " n'a jamais été inquiété depuis son incarcération ", a dit de son côté une autre source proche du dossier.

L'homme a été tué samedi matin en pleine rue, dans un quartier réputé calme proche du centre de Nancy, à quelques centaines de mètres de la
gare.

" Aucune piste n'est privilégiée " mais les enquêteurs pensent que la victime n'a pas été visée de manière " fortuite ", avait dit aux journalistes, peu après les faits, le vice-procureur, Michel-Simon Journo.

Selon une témoin ayant assisté à la scène depuis son lieu de travail tout proche, l'homme a été tué par deux hommes " grands et fins, cagoulés ", qui sont ensuite montés dans une camionnette blanche, et ont pris la fuite.

Le parquet - qui s'est refusé à tout autre commentaire - a évoqué trois supects, mais selon les témoins, seuls deux hommes auraient ouvert le feu.

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