Une femme de 56 ans a été retrouvée morte à Labry (Meurthe-et-Moselle). Son conjoint a reconnu avoir poignardé sa compagne. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi 3 janvier.
Une femme de 56 ans a été retrouvée morte samedi 1er janvier 2022 à Labry (Meurthe-et-Moselle). Son conjoint a été interpellé et placé en garde à vue. Dans la soirée, il a reconnu avoir poignardé sa compagne. "Il dit lui avoir porté plusieurs coups de couteau à la suite d'une dispute", selon le procureur de Nancy.
Lundi 3 janvier 2022, deux jours après le féminicide, le parquet de Nancy confirme sa mise en examen et son placement en détention provisoire.
Information judicaire
A la suite de sa garde à vue, il a été présenté lundi 3 janvier dans la matinée en vue d’une ouverture d’une information judiciaire pour meurtre par concubin et saisine d’un juge d’instruction du pôle criminel de Nancy. "Aucune plainte" ou "main courante n'avait été déposée par la victime", a précisé François Pérain, le procureur de la République. "Ce sont des voisins qui ont alerté les forces de l'ordre de la survenue d'un différend conjugal manifestement violent dans un appartement de leur immeuble".
"A leur arrivée, les policiers ont découvert le corps de la victime, un couteau "planté dans sa poitrine". Et il ajoute : "selon un premier examen médico-légal, le corps présentait également "de nombreuses plaies par arme blanche".
Une enquête pour "meurtre par concubin"
L'homme âgé d'une cinquantaine d'années a tenté de mettre fin à ses jours. Selon l'AFP, le substitut du procureur s’est déplacé sur les lieux samedi 1er janvier. Visiblement il était déjà connu pour des délits routiers.
Le parquet de Briey précise : "ce sont des voisins qui ont donné l'alerte après avoir entendu des bruits de dispute".
Une enquête a été ouverte pour meurtre par concubin. Une autopsie à l’Institut médico-légal est prévue pour comprendre les circonstances du drame. "Le tribunal judicaire de Nancy (qui n’est pas celui du parquet de Val-de-Briey) n’a pas connu de féminicide depuis trois ans", précise François Perain.
Le pôle criminel du tribunal de Nancy a été saisi samedi 1er janvier.