Le procureur de la république a requis la relaxe, vendredi 11 mars 2016, pour les six membres du journal alternatif "Nouveau Jour J" pousuivis devant le tribunal de grande instance pour affichage sauvage. Le délibéré sera rendu vendredi 18 mars.
Une trentaine de personnes étaient rassemblées devant la cité judiciaire de Nancy vendredi 11 mars 2016 dans la matinée pour soutenir le Nouveau Jour J (NJJ), un journal alternatif créé en 2010 par des étudiants de l’agglomération nancéienne.
Six membres ou ex-membres du NJJ étaient convoqués devant le tribunal d'instance de Nancy pour une affaire d’affichage sauvage remontant à juin 2013. C'est le procureur qui a décidé de poursuivre et le Grand Nancy s'est constitué partie civile, "afin de demander la réparation intégrale de son préjudice, chiffré à 7146,80 euros", selon son service des affaires juridiques.
Peine encourue : "une amende de 7500 euros" et ce "autant de fois qu'il y a de publicités, d'enseignes ou de préenseignes en infraction", selon l’article L.581-34 du Code de l'environnement.
Le NJJ avait déjà gagné un premier procès en mai 2014, portant exactement sur les mêmes faits, le même affichage.
A l'époque, c'est la Ville de Nancy qui portait plainte.
A l'audience, le procureur de la république a requis la relaxe pour les six mis en cause.
Le délibéré sera rendu vendredi 18 mars.